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PLÉIADE

Articles

  • PLÉIADE

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    • 3 489 mots

    La Pléiade offre le premier exemple de ce qui deviendra un phénomène spécifiquement français : l'émergence périodique d'une école littéraire qui, pour un temps, polarise les forces vives de l'intelligence et de la création. Comme les historiens du xixe siècle raffolaient de...

  • LES AMOURS, Pierre de Ronsard - Fiche de lecture

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    • 884 mots

    Le titre Les Amours désigne chez Ronsard une série de publications qui vont de ses débuts littéraires à la fin de sa vie. Célébrant Cassandre, Marie, puis Hélène, il invente un lyrisme qui renouvelle la poésie amoureuse.

  • ANAGRAMME, littérature

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    • 346 mots

    Les avatars de l'anagramme fournissent le paradigme des changements de fonction de nombreux artifices linguistiques : désacralisée par les auteurs antiques, elle devient plus tard un jeu littéraire, recouvre sa nature ésotérique, puis recommence une nouvelle carrière littéraire. La transposition...

  • BAÏF JEAN ANTOINE DE (1532-1589)

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    • 660 mots

    Jean Antoine de Baïf est unpoète français qui fit partie de la Pléiade. Dans Défense et illustration de la langue française, Joachim du Bellay cite « ces deux lumières françoyses, Guillaume Budé et Lazare de Baïf ». Fils naturel de ce dernier, Jean Antoine bénéficia d'une éducation humaniste...

  • BELLAY JOACHIM DU (1522-1560)

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    • 3 517 mots

    Joachim du Bellay n'a jamais eu à subir, comme Ronsard et Villon, un purgatoire de trois siècles avant d'être réhabilité en grande pompe. Il n'a jamais tout à fait cessé d'avoir des lecteurs, même à l'époque où tout ce qui était antérieur à Malherbe paraissait a priori suspect aux gens de goût....

  • BELLEAU RÉMY ou REMI (1528-1577)

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    Poète français appartenant à la Pléiade. Né à Nogent-le-Rotrou dans un site champêtre, Rémy Belleau vint à Paris comme précepteur de Charles de Lorraine et résida jusqu'à sa mort en l'hôtel de Guise. Intelligent sans surcharge d'érudition, il était avant tout « un homme qui plaisait ». Il fut...

  • BLASON, littérature

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    • 532 mots

    Courant dès le xiie siècle, le terme de blason s'emploie à l'origine avec la signification de : discours, conversation, description, explication, propos. Vers la fin du xve siècle, c'est aussi une sorte de poésie, qui décrit minutieusement, sur le mode de l'éloge ou de la ...

  • COQUERET COLLÈGE DE

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    • 336 mots

    Fondé en 1418 sur la montagne Sainte-Geneviève à Paris par Nicolas Coquerel ou Coqueret, le collège de Coqueret reste obscur jusqu'à ce que, à la rentrée de 1547, Jean Dorat y soit nommé professeur, et sans doute principal : il devient dès lors le berceau de ce qu'on appellera la ...

  • DES MASURES LOUIS (1515 env.-1574)

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    Auteur de tragédies sacrées, Louis Des Masures précède Ronsard de quelque dix années, et sa jeunesse se déroule grâce à son protecteur Jean de Lorraine dans le milieu humaniste de la cour de François Ier, où gravitent des poètes traducteurs de textes anciens. Il travaille lui-même à une...

  • DORAT ou DAURAT JEAN DINEMANDI dit JEAN (1508-1588)

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    Humaniste et poète français. D'origine limousine, il abandonnera le nom familial de Dinemandi (dîne-matin) pour celui de Dorat (ou en latin auratus, d'où les innombrables jeux de mots sur sa bouche d'or et ses vers dorés). Il fait de solides études à Paris, devient l'un des meilleurs hellénistes...

  • FOYERS DE CULTURE

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    • 9 695 mots
    • 5 médias
    ...principal et propriétaire du collège de Coqueret , qui, à la suite d'un conflit avec les régents, fut suspendu au profit de Jean Daurat , qui fit, pendant plusieurs années, fonction de gouverneur intérimaire du collège. Cet accident allait favoriser au collège de Coqueret la naissance de la Pléiade.
  • FRANCE (Arts et culture) - La langue française

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    • 15 699 mots
    • 2 médias
    Le xvie siècle exprima, comme on sait, un double désir : d'un côté celui d'honorer l'héritage des lettres grecques et latines, de l'autre celui de défendre et cultiver la langue française, aussi capable de porter fruit que ses glorieuses aînées. Nulle antinomie entre ces deux aspirations, dès lors qu'à...
  • JODELLE ÉTIENNE (1532-1573)

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    • 507 mots

    Poète et dramaturge français, l'une des gloires — mais la plus méconnue — de la Pléiade, Jodelle est aussi musicien, peintre, architecte, orateur et « vaillant aux armes ». Élève de Muret au collège de Boncourt, il fait jouer dès l'âge de vingt ans une pièce, Eugène,...

  • LAMENTATION, genre littéraire

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    • 874 mots

    Composition par laquelle le poète met en forme le topos du regret et du deuil à l'occasion d'un départ, d'une mort ou d'une calamité publique. Qu'il parle en son nom ou au nom de la communauté entière, il doit convertir l'émotion en mots, sans cesse renouvelés et cependant conformes...

  • FRANÇAISE LITTÉRATURE, XVIe s.

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    • 6 760 mots
    • 3 médias
    La Pléiade, d’abord nommée la Brigade, marque une rupture. En 1549 est donc publiée la Défense et illustration de la langue française de Joachim du Bellay, qui souhaite que la France « enfante bientôt un Poète, dont le Luth bien résonnant fasse taire ces enrouées Cornemuses ». Le manifeste de...
  • LYONNAIS POÈTES

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    • 2 111 mots
    ...qui appartenaient à la ville ou à la région. Le premier et le plus grand est sans doute Maurice Scève. Mais, jusqu'à un certain point, les débuts de la Pléiade s'associent également à Lyon : Pontus de Tyard y publie des Erreurs amoureuses (Lyon, 1549, Continuation, 1552) et Des Autels son Amoureux...
  • MURET MARC-ANTOINE (1526-1585)

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    • 654 mots

    Humaniste français, fils d'un juriste, Marc-Antoine Muret commence en province — selon un itinéraire encore mal connu — une brillante carrière de professeur. Parmi ses élèves figure Montaigne au collège de Guyenne. Le voici ensuite à Paris, au collège de Boncourt, et il contribue de 1551 à 1553...

  • PELETIER DU MANS JACQUES (1517-1582)

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    • 633 mots

    Poète français, mais aussi grammairien, mathématicien et médecin, esprit mobile et curieux, bouillonnant d'aspirations et d'idées. Un peu plus âgé que Ronsard et que Du Bellay, il fait la connaissance du premier puis du second avant même qu'ils n'entrent au collège de ...

  • PÉTRARQUE (1304-1374)

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    • 5 478 mots
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    ...Lemaire de Belges le premier Conte de Cupido et d'Atropos, et dicte à Maurice Scève des variations sur le feu et les pleurs, le miroir et le regard. L'apport de la Pléiade est de puiser aussi dans le texte même de Pétrarque, ou chez ses imitateurs moins infidèles, Bembo et ses disciples, que nos poètes...
  • PONTUS DE TYARD ou THIARD (1521-1605)

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    • 738 mots

    Poète de l'école lyonnaise, ami intime de Maurice Scève, Pontus de Tyard (ou de Thiard) est né dans une riche famille bourguignonne, qui compte plusieurs hauts dignitaires royaux. Destiné dès l'enfance à l'Église — Fernand Mazade écrit « qu'il fut, presque de naissance, chanoine de la cathédrale...

  • RONSARD PIERRE DE (1524-1585)

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    • 2 912 mots

    « C'est plus grand que Virgile et ça vaut Goethe », disait Flaubert de l'œuvre de Ronsard. Précisons qu'il la lisait dans une édition des Œuvres complètes – ce que nos contemporains font rarement –, après s'être aperçu que les anthologies vous privaient du meilleur : « Les...