PLOTIN (205-270)
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Articles
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PHÉNOMÈNE
- Écrit par Jean-Paul DUMONT
- 3 347 mots
...réalités sensibles dont l'apparence dissimule la présence cachée d'éléments imperceptibles. De même, au iiie siècle après J.-C., le néo-platonicien Plotin constate (Ennéades, II, iv, 5) que le fond des choses est obscur et masqué par la luminosité de la surface. Le clair, le perçu s'interposent entre... -
PHYSIS
- Écrit par Pierre AUBENQUE
- 3 786 mots
...le tort d'étendre d'emblée à la totalité de l'univers et de priver ainsi de tout opposé et, par là, de tout contenu concret. À la fin de l'Antiquité, Plotin et le néo-platonisme s'efforceront de réconcilier le dualisme de la tradition platonicienne et le naturalisme stoïcien. Plotin situe certes la... -
PORPHYRE (234 env.-310)
- Écrit par Pierre HADOT
- 2 157 mots
Philosophe néo-platonicien, Porphyre a joué un rôle considérable dans l'évolution de la pensée, à la fin de l'Antiquité et pendant tout le Moyen Âge. Son œuvre immense, aujourd'hui en grande partie disparue, a été beaucoup lue et a laissé des vestiges chez de nombreux auteurs grecs, latins et arabes....
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PROCLUS (412-485)
- Écrit par Jean TROUILLARD
- 1 989 mots
Dans la condition historique qui était la sienne, le génie propre de Proclus a conduit le néo-platonisme à ce point d'équilibre qu'on peut appeler classique. Entre la puissance inventive un peu désordonnée de Plotin, qui fonde l'école néo-platonicienne au iiie siècle après...
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RELIGION (notions de base)
- Écrit par Philippe GRANAROLO
- 2 991 mots
...dualiste, s’inspirant sans doute pour l’élaborer de quelques philosophes antiques, au premier rang desquels Platon (env. 428-env. 348 av. J.-C.) et le néoplatonicien Plotin (env. 205-env. 270 apr. J.-C.). Pour Nietzsche (1844-1900), le christianisme constitue sur le plan métaphysique un « platonisme... -
ROME ET EMPIRE ROMAIN - Le Haut-Empire
- Écrit par Yann LE BOHEC et Paul PETIT
- 35 262 mots
- 17 médias
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SACREMENTS
- Écrit par Louis-Marie CHAUVET , Encyclopædia Universalis et Jean TROUILLARD
- 3 801 mots
...Jamblique repousse fermement tout « rationalisme » qui prétendrait conquérir l'union divine par le seul effort de l'intelligence. Sans doute vise-t-il Plotin à travers son disciple Porphyre (iiie-ive s.), qui avait adressé à Jamblique une série de questions légèrement ironiques. Plotin, qui pourtant... -
THÉOLOGIE NÉGATIVE
- Écrit par Pierre HADOT
- 3 872 mots
...ajouter. Toutes les additions qui viennent la déterminer, la matérialiser, la diversifier sont en fait des dégradations, des diminutions et des négations. C'est ce que Plotin laisse entendre lorsqu'il affirme que l'homme qui nie sa propre individualité ne s'amoindrit pas, mais au contraire s'agrandit... -
UN PHILOSOPHIES DE L'
- Écrit par Jean TROUILLARD
- 3 729 mots
...enveloppe toute perfection, mais elle est encore l'exigence et la mesure de toute réalisation. Elle est la fin parce qu'elle est l'origine, selon le mot de Plotin : « L'être n'est que la trace de l'un. » L'unité et la divinité étant identiques, l'Un rayonne l'unité comme le soleil sa lumière, et en communiquant... -
VERTU
- Écrit par Baldine SAINT GIRONS
- 4 492 mots
Mais comment alors concevoir autrement que comme une grâce cette vertu qui naît d'une conversion à Dieu bien plus que d'une lutte contre le mal ? « En général, écrit Plotin, nous évitons les maux ; mais notre volonté propre n'est pas de les éviter : elle est plutôt de ne pas avoir...
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