POÉSIE CHINOISE
Articles
-
LI QINGZHAO [LI TS'ING-TCHAO] ou LI YI'AN [LI YI-NGAN] (1081-apr. 1151)
- Écrit par Chantal CHEN-ANDRO
- 413 mots
Li Qingzhao, appelée aussi Li Yi'an, est originaire de Jinan au Shandong. En 1101, elle épouse Zhao Mingcheng, étudiant au Collège impérial. Tous deux appartiennent à d'illustres familles de fonctionnaires-lettrés et ont une passion commune : la collection d'objets rares. En 1103, Mingcheng obtient...
-
LI SHANGYIN [LI CHANG-YIN] (813-858)
- Écrit par Yves HERVOUET
- 1 251 mots
Ce qui est caractéristique de la poésie de Li Shangyin et a attiré sur lui l'attention est aussi l'ambiguïté, la difficulté et l'étrange beauté des images de beaucoup de ses poèmes. -
LI SIXUN [LI SSEU-HIUN] (651-716)
- Écrit par Pierre RYCKMANS
- 1 069 mots
L'historiographie traditionnelle assigne à Li Sixun une place très importante dans le développement de la peinture chinoise : on considère qu'il fut le premier à ériger le paysage en genre véritablement autonome. Il faut observer toutefois que s'il a contribué de façon décisive à consacrer le...
-
LIU YONG [LIEOU YONG] (XIe s.)
- Écrit par Chantal CHEN-ANDRO
- 311 mots
Liu Yong, appelé aussi Liu Qiqing, est originaire de Chong'an dans la province du Fujian. Il est difficile de connaître avec précision les dates de naissance et de mort de ce poète. On sait seulement qu'il obtient le titre de docteur accompli (jinshi) en 1034 et qu'après ce succès il...
-
LIU YUXI [LIEOU YU-SI] (772-842)
- Écrit par Yves HERVOUET
- 570 mots
Liu Yuxi n'est pas un des grands noms de la poésie chinoise classique, mais une demi-douzaine de ses poèmes, nous dit un critique moderne sévère, lui ont permis de survivre à l'oubli. Sa vie est à la fois banale et intéressante parce que typique de son époque. Entré dans l'administration impériale...
-
LI YU (937-978)
- Écrit par Chantal CHEN-ANDRO
- 384 mots
LiYu (ou Li Chongguang), sixième enfant de l'empereur Li Jing de la dynastie des Tang du Sud, compte parmi les poètes les plus célèbres de la Chine. Lorsqu'il monte sur le trône, le pouvoir légitime est déjà entre les mains de la dynastie des Song. Pour flatter son puissant voisin, il déploie une...
-
LU JI [LOU KI] (261-303)
- Écrit par Donald HOLZMAN
- 372 mots
Poète et général chinois, Lu Ji descend d'une longue lignée d'aristocrates sudistes, de la région de Suzhou, royaume indépendant lors de sa naissance mais qui fut conquis par les Jin en 280. Quelques années plus tard, Lu Ji et son frère Lu Yun se rendent dans la nouvelle capitale, ...
-
LU YOU [LOU YEOU] (1125-1210)
- Écrit par Chantal CHEN-ANDRO
- 303 mots
Lu You, appelé aussi Lu Wuguan, est originaire de Shanyin, dans la province du Zhejiang. Il appartient à une de ces grandes familles de tradition littéraire et politique qui, de tout temps, ont fourni les hauts dignitaires de l'Empire. L'Histoire des Song nous donne sa biographie au chapitre...
-
LYRISME
- Écrit par Jamel Eddine BENCHEIKH , Jean-Pierre DIÉNY , Jean-Michel MAULPOIX , Vincent MONTEIL et René SIEFFERT
- 10 728 mots
- 2 médias
Qu'on imagine un peuple, à tous les âges de la vie, à tous les degrés de l'échelle sociale, unanimement féru de rythmes et de chansons. Une langue sans flexion, dont les éléments immuables se passent aisément des particularisations du genre, du nombre, de la personne. Une syntaxe malléable,... -
MÉTRIQUE
- Écrit par Benoît de CORNULIER
- 6 932 mots
- 1 média
D'une manière différente, lapoésie classique chinoise exploite métriquement l'opposition phonologique dans cette langue entre les syllabes à « ton uni » (ni montant, ni descendant) et les autres syllabes (métrique de tons phonologiques). On note cependant que la langue chinoise distingue quatre... -
NI ZAN [NI TSAN] (1301-1374)
- Écrit par Pierre RYCKMANS
- 1 513 mots
...aussi un adepte zélé des pratiques de méditation taoïstes. Son activité intellectuelle se partageait entre la poésie, la calligraphie et la peinture. Sa poésie, d'une originalité remarquable, tranche sur la production assez ampoulée de ses contemporains par un lyrisme intime et direct, dans... -
OUYANG XIU [NGEOU-YANG SIEOU] (1007-1072)
- Écrit par Donald HOLZMAN
- 1 200 mots
...) du Moyen Âge et est restée la forme de prose normale pour les lettrés jusqu'au début du xxe siècle. Son importance dans l'histoire de la poésie régulière ( shi) est aussi très grande. En s'opposant au style xi kun de la fin des Tang, « c'est lui qui jeta les bases de la poésie... -
PASTORALE, genre littéraire
- Écrit par Daniela DALLA VALLE CARMAGNANI , Jacqueline DUCHEMIN , ETIEMBLE et Charlotte VAUDEVILLE
- 6 866 mots
Demandons-nous d'abord pourquoi si peu de littératures ont élaboré des pastorales.
Avec leur économie paysanne de type maraîcher, quasi jardinier, comment Chinois et Japonais auraient-ils gaspillé en pâtures une terre assez généreuse (mais au Japon très exiguë), capable de prodiguer les cinq céréales...
-
POÉSIE
- Écrit par Michel COLLOT et Dominique VIART
- 9 396 mots
- 2 médias
...Bonnefoy, ne prétend qu'à intérioriser le réel » ; « il recherche les liens qui unissent en moi les choses ». Telle était déjà l'ambition de la poésie chinoise, qui multiplie les échanges entre le ching (le sentiment intérieur) et le ch'ing (le paysage extérieur), notamment grâce à l'ambiguïté... -
QU [K'IU]
- Écrit par Odile KALTENMARK
- 1 212 mots
...retrouvés à Dunhuang et étudiés depuis les années 1950 par des savants chinois permettent de confirmer l'hypothèse qui prévalait jusqu'alors : une certaine poésie lyrique de circonstance, déclamée et chantée lors des banquets, était adaptée par ses auteurs à des airs populaires pré-existants. On la distingue... -
QU YUAN [K'IU YUAN] (IVe-IIIe s. av. J.-C.)
- Écrit par David HAWKES
- 1 123 mots
-
SHAO YONG [CHAO YONG] (1011-1077)
- Écrit par Kristofer SCHIPPER
- 510 mots
Sage, philosophe et poète, un des principaux artisans, avec Zhou Dunyi, de la métaphysique du Daoxue, mouvement de renouveau de la pensée chinoise connu en Occident sous le nom de néo-confucianisme. Le retour aux classiques et la résistance contre le bouddhisme avaient été préparés politiquement...
-
SHI [CHE], genre littéraire chinois
- Écrit par Odile KALTENMARK
- 990 mots
La langue chinoise répond difficilement aux exigences de l'expression analytique, à cause de la polyvalence grammaticale de tous ses mots – qui leur confère en revanche autonomie et puissance suggestive ; l'imprécision des phrases entraîne la nécessité du rythme et du parallélisme : une telle langue...
-
SHI JING [CHE KING]
- Écrit par Odile KALTENMARK
- 1 183 mots
-
SIMA XIANGRU [SSEU-MA SIANG-JOU] (env. 179-117 av. J.-C.)
- Écrit par Yves HERVOUET
- 1 199 mots
Sima Xiangru est un des grands noms de la littérature chinoise. Les Chinois en parlent avec un sourire, car sa vie, marquée par une aventure assez unique dans l'histoire du pays, est aussi célèbre que son œuvre.
Bien qu'à travers les siècles de l'histoire chinoise postérieure nombre d'auteurs...