POSITIVISME
Articles
-
POSITIVISME
- Écrit par Angèle KREMER-MARIETTI
- 5 236 mots
- 2 médias
Le rapport du positivisme aux sciences positives est fondamentalement affirmé par Littré et confirmé par Auguste Comte. Littré écrit dans son Dictionnaire de la langue française (1863-1870) : « Philosophie positive : se dit d'un système philosophique émané de l'ensemble des sciences positives...
-
POSITIVISME, notion de
- Écrit par Jean LECLERCQ
- 1 384 mots
Le mot positivisme (1830) – dont le Vocabulaire de Lalande donne une histoire détaillée – fut rapidement complété par le terme positiviste (1835) dont les connotations sont variables (l'utilisation négative a pris son essor dans les milieux catholiques au moment de l'opposition à Littré). Mais tous...
-
ANNEXES - DE L'ŒUVRE D'ART (J.-C. Lebensztejn) - Fiche de lecture
- Écrit par Gilles A. TIBERGHIEN
- 972 mots
Les éditionsLa Part de l'Œil, ont eu l'heureuse idée de publier, en 1999, dans la collection « Théorie », un recueil de textes de Jean-Claude Lebensztejn. Ces Annexes caractérisent bien la manière de Lebensztejn, car même ses grands livres – L'Art de la tache (éditions...
-
CAUSALITÉ
- Écrit par Raymond BOUDON , Marie GAUTIER et Bertrand SAINT-SERNIN
- 12 987 mots
- 3 médias
...cause se trouve liée à celle de nature intime des phénomènes ou de substance. Or nous ne disposons que des informations fournies par l'expérience. Dès lors, et c'est la conviction du fondateur du positivisme, Auguste Comte : « nos études réelles sont strictement circonscrites à l'analyse des... -
COLONISATION, notion de
- Écrit par Myriam COTTIAS
- 1 618 mots
...françaises ou l'Académie des sciences coloniales sont fondées. Cependant, aucun questionnement sur le phénomène en lui-même n'est posé. Ces différents ouvrages sont inscrits dans une tradition positiviste : ils sont descriptifs, souvent hagiographiques et révèlent l'existence de deux courants... -
COMTE AUGUSTE (1798-1857)
- Écrit par Bernard GUILLEMAIN
- 9 502 mots
- 1 média
En ouvrant la conclusion totale du Système de politique positive, Auguste Comte distingue dans sa vie intellectuelle deux carrières. Dans la première, qui correspond à peu près à l'élaboration du Cours de philosophie positive, il s'est efforcé de transformer la science en philosophie. Dans...
-
COURS DE PHILOSOPHIE POSITIVE, Auguste Comte - Fiche de lecture
- Écrit par Éric LETONTURIER
- 926 mots
- 1 média
Le Cours se situe dans la seconde des trois grandes périodes que traditionnellement la postérité voit dans la production d'Auguste Comte (1798-1857), juste entre les Opuscules (1820-1826) et le Système de politique positive (1851-1854). D'abord professé à partir d'avril 1826 à son domicile,...
-
CRITIQUE LITTÉRAIRE
- Écrit par Marc CERISUELO et Antoine COMPAGNON
- 12 918 mots
- 4 médias
À son émergence, la critique historique et positiviste, marquée par le romantisme, est relativiste et descriptive. Elle s'oppose à la tradition absolutiste et prescriptive, classique ou néo-classique, jugeant toute œuvre par rapport à des normes intemporelles. Au xixe siècle, le relativisme... -
DESCRIPTION ET EXPLICATION
- Écrit par Jean LARGEAULT
- 9 388 mots
- 1 média
...cartésienne ; elles suppriment la causalité transitive et ne conservent que des successions ou des concomitances constantes. Tous préparaient, à leur insu, le positivisme de l'époque suivante, qui élimine tout bonnement les causes. La réussite de la physique newtonienne contribue à faire délaisser la recherche... -
DILTHEY WILHELM (1833-1911)
- Écrit par Sylvie MESURE
- 1 221 mots
- 1 média
Dilthey n'a cessé de reprocher à Auguste Comte et à John Stuart Mill un monisme naturaliste fermé à la spécificité des sciences sociales. Réduisant le travail de l'historien à enregistrer des corrélations causales entre des faits, le positivisme historique, chez Taine ou Buckle, imposait... -
DUHEM PIERRE (1861-1916)
- Écrit par Michel PATY
- 3 007 mots
...la métaphysique, et il souhaitait par ailleurs réhabiliter celle d'Aristote et de Thomas d'Aquin : c'est pourquoi on a pu qualifier sa philosophie de « positivisme catholique » (voir en particulier « Physique de croyant », 1905, in La Théorie physique, 2e éd.). Les théories physiques sont évolutives,... -
DÜHRING KARL EUGEN (1833-1921)
- Écrit par Paul CLAUDEL
- 808 mots
Fils d'un petit fonctionnaire prussien, Karl Dühring mène de front des études de droit et de mathématiques à l'université de Berlin. Il envisage une carrière dans la magistrature, mais devient aveugle et doit renoncer (1861). Il se dirige alors vers l'enseignement et est chargé...
-
DURKHEIM ÉMILE (1858-1917)
- Écrit par Philippe BESNARD et Raymond BOUDON
- 11 020 mots
- 1 média
La proposition peut être illustrée par la critique que Durkheim adressera plus tard, dans Le Suicide, aux positivistes italiens. Ces derniers prétendaient interpréter directement des relations qu'ils avaient observées empiriquement entre certains phénomènes sociaux, tels que les taux de suicide ou... -
DURKHEIM (ÉCOLE DE)
- Écrit par Claude JAVEAU
- 2 538 mots
...s'est assigné la tâche de créer la science sociologique, avec ses propres objets, sa méthodologie et ses modèles explicatifs. Philosophe de formation, il se situe dans la lignée positiviste de Comte (1798-1857), l'inventeur du mot sociologie. Le positivisme ne s'intéresse ni aux causes premières... -
ÉPISTÉMOLOGIE DES SCIENCES SOCIALES (dir. J.-M. Berthelot) - Fiche de lecture
- Écrit par Francis AFFERGAN
- 920 mots
Voici un livre collectif (Presses universitaires de France, 2001) dont la hauteur des vues développées, la qualité de l'information et l'organisation de l'argumentation peuvent intéresser un vaste public. S'il faut souligner l'opportunité de sa parution, c'est en raison du moment crucial traversé...
-
ERREUR
- Écrit par Bertrand SAINT-SERNIN
- 4 874 mots
- 2 médias
Danscette optique, « une théorie vraie, ce n'est pas une théorie qui donne, des apparences physiques, une explication conforme à la réalité ; c'est une théorie qui représente de façon satisfaisante un ensemble de lois expérimentales ». Ces dernières ne portent pas sur la nature ou sur les causes... -
FOLIE (histoire du concept)
- Écrit par Alphonse DE WAELHENS
- 4 755 mots
- 1 média
L'époque positiviste va tirer toutes les conclusions de cet état de choses. Sur le plan de la science, elle défend avec acharnement un idéal immuable, exactement contenu dans le double sens de l'expression pathologie mentale : il n'y a pas d'autre explication ni d'autre cause aux désordres de... -
IDÉALISME
- Écrit par Jean LARGEAULT
- 9 534 mots
...Cela justifie les sciences d'étudier les faits et interdit les spéculations rationnelles. La métaphysique se reconvertira en épistémologie. Kant et les positivistes se rejoignent en prescrivant « l'abstention de toute métaphysique ». La principale différence est que la recherche en théorie de la connaissance,... -
LITTRÉ ÉMILE (1801-1881)
- Écrit par Jean-Didier WAGNEUR
- 1 460 mots
- 1 média
...traducteur des journaux étrangers. Vite remarqué parmi les collaborateurs, il jouit de l'estime d'Armand Carrel. C'est dans ce journal qu'il contribue à vulgariser la philosophie d'Auguste Comte qu'il découvre en 1842. Lecteur enthousiaste de la philosophie comtienne, il n'en est pas moins un interprète... -
MACH ERNST (1838-1916)
- Écrit par Michel PATY
- 4 137 mots
- 1 média
...conservation de l'énergie, sur la mécanique et la thermodynamique ; il développa une épistémologie psychophysique et une philosophie de la connaissance de type positiviste, fondée sur l'observation, qu'il développa dans plusieurs ouvrages. Il publia également des manuels de physique, très utilisés en leur temps,... -
MÉTAPHYSIQUE
- Écrit par Ferdinand ALQUIÉ
- 9 395 mots
- 1 média
C'est au nom de la science que le positivisme de Comte rejette la métaphysique. Selon Comte, l'esprit humain passe, en chaque ordre de connaissance, par trois états. Le premier est l'état théologique : l'homme cherche alors les causes des phénomènes dans des volontés semblables aux volontés humaines,... -
MÉTHODE
- Écrit par Jean LARGEAULT
- 9 066 mots
...la loi qui décrit à la théorie qui explique, l'hypothèse est une conjecture plutôt qu'une inférence ou une généralisation de logicien. Du point de vue positiviste, l'étape causale n'a pas de raison d'être puisque les explications causales sont inutiles à prédire. Whewell est d'un autre avis ; il croit...
- 1
- 2
Média