PROPOSITION, philosophie
Articles
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PROPOSITION, philosophie
- Écrit par Françoise ARMENGAUD
- 652 mots
Il convient d'abord de distinguer la phrase, le jugement, l'énoncé et la proposition. La phrase est une entité linguistique, soumise à des règles grammaticales, qui assurent sa correction, et à d'éventuels critères stylistiques ; on considère qu'elle exprime un jugement ou un énoncé...
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ANALYTIQUE PROPOSITION
- Écrit par Françoise ARMENGAUD
- 459 mots
Le mot « analytique » a au moins trois sens.
1. Au sens large, une proposition est dite analytique si elle est vraie en vertu de la signification des termes qu'elle contient. La simple considération des significations suffit à donner l'assurance de sa vérité. À ce sens se rattachent le...
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BIEN, philosophie
- Écrit par Monique CANTO-SPERBER
- 6 623 mots
- 1 média
...correspond à l'intuition qu'il est possible de juger du bonheur selon des critères relativement stables, en adoptant un point de vue de troisième personne. Plusieurs philosophes ont souligné l'aspect propositionnel du bonheur. Cette conception est étroitement liée à l'idée qu'il existe des biens humains objectifs.... -
BOLZANO BERNARD (1781-1848)
- Écrit par Jan SEBESTIK
- 3 609 mots
...cherchant à élucider les notions de vérité logique et de déduction, Bolzano remarque qu'elles sont fondées sur le concept de forme propositionnelle (Satzform). Une forme propositionnelle résulte d'une proposition lorsqu'on y remplace une ou plusieurs représentations par des variables ; cependant, dans ses exemples,... -
CONCEPT
- Écrit par Jean LADRIÈRE
- 3 826 mots
La proposition représente (cette fois, au sens d'une mise en scène) l'application d'un concept à un objet. Le caractère abstrait du concept se reflète dans le fait que le prédicat ne peut jouer son rôle de terme déterminant que par l'intermédiaire du sujet ; c'est seulement en tant qu'il est ancré dans... -
CONTRAIRES & CONTRADICTOIRES, logique
- Écrit par Françoise ARMENGAUD
- 390 mots
Distinction qui, en logique aristotélicienne, concerne essentiellement les propositions et secondairement les termes. Deux propositions contradictoires sont opposées à la fois en quantité (quelques / tous) et en qualité (affirmation / négation) : « Tous les chats sont gris » / « Quelque chat n'est...
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CONVERSION, logique
- Écrit par Françoise ARMENGAUD
- 390 mots
Dans la logique aristotélicienne, la « conversion » est un procédé d'inférence immédiate qui consiste à transposer les termes d'une proposition de la forme sujet-prédicat de telle sorte que le prédicat devienne sujet et le sujet prédicat, et ce de façon que la proposition converse n'affirme...
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DÉMONSTRATION (notions de base)
- Écrit par Philippe GRANAROLO
- 3 085 mots
...d’Aristote établit les principes du discours cohérent par le biais des règles du syllogisme, ce raisonnement qui tire une conclusion de deux prémisses ( des propositions posées initialement dont on suppose la vérité), en associant deux à deux trois termes différents. L'un des termes, appelé moyen terme,... -
EMPIRISME
- Écrit par Edmond ORTIGUES
- 13 324 mots
- 1 média
...peuvent servir qu'à expliquer le sens d'un terme ou le contenu (la compréhension) d'un concept, comme lorsque nous disons « les corps sont étendus ». Les propositions analytiques sont appelées par Kant des « propositions identiques », du fait qu'elles s'appuient seulement sur le « principe d'identité... -
FREGE GOTTLOB (1848-1925)
- Écrit par Claude IMBERT
- 3 259 mots
...sont propres. Sur ce préalable, Frege traite les liaisons entre propositions comme des constantes dont la valeur dépend de la valeur de vérité des propositions arguments. Par ailleurs, l'analyse de la proposition en fonction (prédicat) et argument dissout l'illusion linguistique de la copule dont... -
INDUCTION, philosophie
- Écrit par Bertrand SAINT-SERNIN
- 4 236 mots
Le processus de pensée qu'on appelle induction et qui relève de la méthode reconstructive évoque une question obscure qui peut se formuler ainsi : existe-t-il, à côté des inférences nécessaires qui se fondent sur le principe de la déduction, des inférences qui seraient seulement probables...
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INFÉRENCE
- Écrit par Françoise ARMENGAUD
- 195 mots
Opération de l'esprit qui passe de propositions assertives, comme prémisses, à des propositions assertives, comme conclusions. Au sens strict, on distingue l'inférence du raisonnement en ce qu'elle peut être soit médiate soit immédiate (passer de « Quelque a n'est pas ...
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JUGEMENT
- Écrit par Noël MOULOUD
- 6 869 mots
Le terme de proposition désigne de préférence la forme logiquement structurée du jugement, qui est une liaison de termes auxquels s'ajoutent l'indication d'une affirmation ou d'une négation et souvent l'indication de nuances modales. Il convient au reste de distinguer le jugement ainsi explicité de toutes... -
LOGIQUE
- Écrit par Robert BLANCHÉ et Jan SEBESTIK
- 12 972 mots
- 3 médias
...c'est proprement avec elle que commence la logique en tant que science formelle, est l'introduction des variables, c'est-à-dire la substitution à une proposition concrète telle que « L'homme est mortel », du simple schéma formel de cette proposition, dont le contenu a été évacué : « A est B » ou, comme... -
LOGIQUE INDIENNE
- Écrit par Kuno LORENZ
- 6 569 mots
... (250 av. J.-C.) qui, lui, fait partie du canon et constitue le plus ancien traité qui nous reste où soient étudiées les règles de la logique des propositions telles qu'elles sont appliquées à l'art de la controverse. Ces deux textes sont la source de l'école logique bouddhiste fondée par Dignāga... -
LOI, épistémologie
- Écrit par Pierre JACOB
- 6 820 mots
- 1 média
Les lois sontdes propositions individuelles, les théories sont des familles de propositions (de lois) : la théorie (mécanique) newtonienne est l'ensemble formé de la loi de la gravitation universelle et des trois lois (newtoniennes) du mouvement – le principe d'inertie, la proportionnalité de la force... -
MATHÉMATIQUES FONDEMENTS DES
- Écrit par Jean Toussaint DESANTI
- 10 434 mots
- 1 média
...Inbegriff) de propositions vraies. Il semble qu'à ses yeux un tel ensemble doive être ordonné par la relation de « déductibilité ». Or une « proposition » doit être soigneusement distinguée, d'une part des expressions linguistiques qui la traduisent, d'autre part des représentations mentales... -
MODALITÉS, logique
- Écrit par Pascal ENGEL
- 7 573 mots
- 1 média
La notion logico-linguistique de modalité désigne, au sens classique, toutes les modifications du sens d'une proposition par des expressions permettant d'asserter cette proposition comme nécessaire, possible, impossible ou contingente. Elle est alors dite aléthique et a été étudiée, depuis...
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MOORE GEORGE EDWARD (1873-1958)
- Écrit par Françoise ARMENGAUD
- 1 565 mots
...écrit dans My Mental Development : « Est réel tout ce que le sens commun non influencé par la philosophie ou la théologie suppose être réel. » On reconnaît les propositions du sens commun à ce qu'on ne saurait ni les critiquer, ni non plus les prouver, par d'autres propositions qui soient plus... -
MOYEN ÂGE - La pensée médiévale
- Écrit par Alain de LIBERA
- 22 212 mots
...(qui parle d'esse) mais de Gilbert lui-même. Quant à la thèse qui veut que tout nom doté d'une double signification, une fois employé dans une proposition, y « propose » seulement l'une ou l'autre – ici la « substance du nom » (substantia nominis), le sujet ontologique, là... -
NÉO-POSITIVISME ou POSITIVISME LOGIQUE
- Écrit par Gilles Gaston GRANGER
- 3 405 mots
- 1 média
...Pour ce philosophe, le langage est l'image du monde, et la science n'est rien d'autre que l'ensemble des propositions qui le décrivent. Chacune de ces propositions est l'image d'un « fait », qui s'analyse par liaisons entre faits élémentaires, ou « états de choses », à chacun desquels correspond une...
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