RÉFLEXION, philosophie
Articles
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ABSOLU
- Écrit par Claude BRUAIRE
- 4 224 mots
Laréflexion qui extrait de nos paroles, de nos discours, la logique formelle qui les règle et les systèmes syntaxiques qui les structurent en diverses langues, risque de s'oublier elle-même devant ses propres produits. Alors ceux-ci apparaissent immédiats, comme des données objectives : les lois et... -
BOVELLES CHARLES DE (1478-1567)
- Écrit par Pierre MAGNARD
- 1 163 mots
Naître à Saint-Quentin dans une vieille famille picarde, grandir sous la protection de François et Charles de Hallewin, évêques d'Amiens et de Noyon, être l'élève de Jacques Lefèvre d'Étaples au collège du Cardinal-Lemoine avant d'en devenir l'un des maîtres,...
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COMTE AUGUSTE (1798-1857)
- Écrit par Bernard GUILLEMAIN
- 9 505 mots
- 1 média
En ouvrant la conclusion totale du Système de politique positive, Auguste Comte distingue dans sa vie intellectuelle deux carrières. Dans la première, qui correspond à peu près à l'élaboration du Cours de philosophie positive, il s'est efforcé de transformer la science en philosophie. Dans...
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DOUTE
- Écrit par Olivier JUILLIARD
- 731 mots
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HOMME - L'hominisation
- Écrit par Jean PIVETEAU
- 1 672 mots
On peut conclure avec E. Le Roy et P. Teilhard que ces caractères si originaux de l'humanité découlent de deux facteurs psychiques : laréflexion et la « conspiration » (concours vers un même effet). La réflexion, c'est la faculté que possède chaque conscience humaine de se replier... -
IMMANENCE ET TRANSCENDANCE
- Écrit par Robert MISRAHI
- 4 284 mots
- 1 média
...d'immanence et de transcendance qui charrient toujours avec elles des allusions, des nostalgies et des remords. Une description rigoureuse de l'existence peut substituer à l'imagination en hauteur la réflexion en intériorité. Le sujet existant devient la source et l'origine du sens et de la liberté ; il... -
LOCKE JOHN (1632-1704)
- Écrit par Geneviève BRYKMAN
- 3 990 mots
- 1 média
...quand l'homme pense ». Seront distinguées les idées de sensation, « impressions faites sur nos sens par les objets extérieurs », et les idées de réflexion, « réflexion de l'esprit sur ses propres opérations à partir des idées de sensation ». La capacité, assez ambiguë, certes, que possède l'esprit... -
PENSÉE
- Écrit par Pascal ENGEL
- 8 305 mots
- 1 média
On peut dire la même chose de lapensée réflexive. Quelle est, demande Ryle, la différence entre accomplir une activité quelconque (par exemple jouer au tennis) de manière attentive et réfléchie et l'accomplir sans réfléchir ? La différence ne tient pas au fait qu'on ferait, dans l'activité réfléchie,... -
PHILOSOPHIE
- Écrit par Jacques BILLARD , Jean LEFRANC et Jean-Jacques WUNENBURGER
- 21 145 mots
- 10 médias
C'est de ce caractèreréflexif que dépend l'interprétation d'une rationalité critique que la recherche philosophique paraît avoir en commun avec la recherche scientifique depuis l'origine jusqu'aux plus récents développements. N'est-ce pas de la découverte grecque de la raison que sont... -
RÉFLEXIVE ANALYSE
- Écrit par Henry DUMÉRY
- 267 mots
À la suite de Jules Lagneau, disciple de Lachelier, on appelle « analyse réflexive » l'analyse qui consiste à réfléchir sur n'importe quelle pensée en vue de dégager les conditions de toute pensée, de découvrir les caractères essentiels de la pensée ; remontant de condition...
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SPINOZA BARUCH (1632-1677)
- Écrit par Robert MISRAHI
- 12 160 mots
- 1 média
...à se référer à Dieu comme à un ultime recours et à une nécessaire justification. Ce fondement autonome de la connaissance vraie sera, chez Spinoza, la réflexion même. Cela est dit en toutes lettres : la méthode de la philosophie sera la connaissance réflexive (Réforme de l'entendement, § 38),...