REPRÉSENTATION & CONNAISSANCE
Articles
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MARXISME - Le matérialisme dialectique
- Écrit par Étienne BALIBAR et Pierre MACHEREY
- 6 397 mots
- 2 médias
Deuxième remarque : la matière à quoi se ramène en dernière instance toute réalité est un principe simple, immuable, dont l'usage est complètement représenté par la thèse fondamentale du matérialisme : la matière est antérieure à la pensée. Cette catégorie philosophique de matière, qui a une valeur... -
MEINONG ALEXIUS VON (1853-1920)
- Écrit par Francis JACQUES
- 2 672 mots
...pour établir qu'il pût y avoir des objets différents des choses individuelles concrètes, Meinong estime que les activités psychiques peuvent être dirigées vers toutes sortes d'objets qui n'existent pas nécessairement et il parvient à démarquer l'objet du jugement de l'objet de la représentation. -
MÉTAPHYSIQUE
- Écrit par Ferdinand ALQUIÉ
- 9 399 mots
- 1 média
...découvre, en notre sensibilité, ces formes a priori que sont l'espace et le temps, formes auxquelles toute chose, pour être perçue, doit se soumettre. L'analytique transcendantale étudie la formation de l'objet de la connaissance par le pouvoir unificateur de l'entendement : celui-ci applique ses catégories... -
MÉTHODE
- Écrit par Jean LARGEAULT
- 9 068 mots
...La méthode idéaliste consiste à chercher dans le sujet connaissant les conditions de la connaissance. De ce que tout est donné dans la pensée ou dans la représentation, les philosophes de cette école concluent que tout est donné par la pensée ou par la représentation. L'au-delà de la représentation étant... -
LE MONDE COMME VOLONTÉ ET COMME REPRÉSENTATION, Arthur Schopenhauer - Fiche de lecture
- Écrit par Francis WYBRANDS
- 748 mots
- 1 média
Méconnu par ses contemporains, Arthur Schopenhauer (1788-1860), ne se reconnaissant pour seul héritage philosophique que Kant et les Védas, soutient sa thèse sur La Quadruple Racine du principe de raison suffisante en 1813. Cinq ans plus tard, en 1818, paraît la première version de son grand œuvre...
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MOYEN ÂGE - La pensée médiévale
- Écrit par Alain de LIBERA
- 22 217 mots
...intentio visibilis pour, inscrivant la species ou intentio dans la typologie augustinienne des signes naturels, arriver à une théorie pansémiotique de la représentation. C'est ce que tend à faire Bacon. Après lui, tout le xive siècle discutera dans ce cadre, essentiellement ambigu, de l' ... -
MYTHE - L'interprétation philosophique
- Écrit par Paul RICŒUR
- 12 840 mots
- 1 média
C'est, en effet, la même antinomie que, de façons multiples, la philosophie moderne et contemporaine réinvente.Une manière de faire paraître l'antinomie est de la situer au niveau des représentations, au sens qu'on a donné à ce mot en présentant le premier corollaire de la définition du mythe... -
NATURE PHILOSOPHIES DE LA
- Écrit par Maurice ÉLIE
- 6 365 mots
...sans cette intuition, « nous demeurerions prisonniers de nos représentations objectives, et il n'y aurait pas de philosophie ». On voit à nouveau comment la Naturphilosophie prétend mettre fin à la séparation du sujet et de l'objet de la connaissance ; il s'agit, en somme, de mettre fin à la représentation... -
NIETZSCHE FRIEDRICH (1844-1900)
- Écrit par Jean GRANIER
- 9 778 mots
- 1 média
...L'accès à la véritable réalité de l'interprétation demeure toutefois obstrué tant que le privilège du cogito cartésien n'est pas soumis à contestation. L'enjeu est le statut de la représentation et des certitudes immédiates dont se targue l'ontologie métaphysique. Nietzsche remarque d'emblée que le cogito... -
NOMINALISME
- Écrit par Paul VIGNAUX
- 3 595 mots
Une distinction dans les choses s'exprime par une opposition contradictoire entre des propositions constitutives de tout savoir : quand deux choses a et b ne sont pas parfaitement identiques, elles vérifient des propositions telles que « a est identique à a », « b n'est pas identique... -
OBJET
- Écrit par Gilles Gaston GRANGER
- 8 214 mots
L'étymologie du mot objet (ce qui est placé devant) indique qu'il s'agit de ce que l'on vise, soit pour l'atteindre, soit pour le connaître. C'est cette dernière acception qui nous retiendra.
C'est d'abord par l'usage de nos sens que nous percevons des...
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OCKHAM GUILLAUME D' (1287 env.-1347)
- Écrit par Maurice de GANDILLAC et Jeannine QUILLET
- 6 680 mots
- 1 média
...ceux qui professent le réalisme des universaux et des relations ; pour l'essentiel, il se croit et se veut fidèle à la théorie aristotélicienne de la connaissance, mais en la libérant des dernières traces de platonisme. Son univers est fait de « choses » (res) singulières, contingentes et juxtaposées,... -
ONTOLOGIE
- Écrit par Paul RICŒUR
- 15 661 mots
- 1 média
...conviction selon laquelle la science est suspendue à des observables n'est pas ce qui empêche de reconnaître ce qui se passe réellement dans le travail de connaissance à l'œuvre dans la science. Dès lors, la question du référent du discours scientifique prend un tout autre sens : si les entités construites... -
PENSÉE
- Écrit par Pascal ENGEL
- 8 305 mots
- 1 média
...cognitives », c'est-à-dire de toutes les disciplines qui cherchent à expliquer le comportement en termes de traitement de l'information et de manipulations de représentations mentales. Si l'on veut échapper à l'interactionnisme cartésien, il est nécessaire de supposer que ces représentations sont physiques et... -
PHÉNOMÈNE
- Écrit par Jean-Paul DUMONT
- 3 347 mots
L'usage courant du français d'aujourd'hui serait de désigner par le terme de phénomène l'élément matériel d'un fait empirique. Dans cette tendance subsiste l'influence de la conception kantienne de l'Erscheinung qui situe dans le temps ou dans l'espace l'apparition...
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PHILOSOPHIE
- Écrit par Jacques BILLARD , Jean LEFRANC et Jean-Jacques WUNENBURGER
- 21 145 mots
- 10 médias
...astrophysique, en physique quantique, en biologie moléculaire a favorisé un regain d'intérêt pour les procédures de connaissance, il a aussi conduit à renouveler la représentation de la nature, dans la continuité des problématiques de l'ordre et du désordre, de l'invariance et du changement imprévisible. Il s'agit... -
PHYSIQUE - Les fondements et les méthodes
- Écrit par Roland OMNÈS
- 10 711 mots
- 8 médias
Le degré de raffinement auquel la physique est déjà parvenue, tout autant que l'étendue considérable desconnaissances qu'elle recouvre, pose de manière aiguë le problème de la réalité, ou, si l'on préfère, celui de la signification même de ces connaissances. Comment se fait-il que l'on n'ait jamais... -
PIAGET JEAN (1896-1980)
- Écrit par Pierre GRÉCO
- 5 920 mots
- 1 média
...épistémologie constructiviste. Contre les diverses formes d'empirisme, elle refuse de considérer la connaissance comme un reflet du monde extérieur dans la représentation du sujet, et c'est dans l'activité pratique ou cognitive du sujet, non dans l'appréhension sensorielle, qu'elle situe l'origine de cette... -
PLATON (env. 428-env. 347 av. J.-C.)
- Écrit par Monique DIXSAUT
- 13 765 mots
- 3 médias
...ce point : Socrate affirme qu'il « ne dit rien là de nouveau »). Les réalités en soi possèdent une manière d'être qui les soustrait à la diversité des représentations subjectives, à la mobilité de l'opinion, à la relativité des termes de comparaison et aux fluctuations du devenir : elles n'ont pas besoin... -
PSYCHANALYSE & CONCEPT D'OPPOSITION
- Écrit par Émile JALLEY
- 14 053 mots
...» et les « attentes » comportent un certain degré d'incertitude subjective, une « contre-attente », qui se formule dans un ensemble, précisément, de « représentations de contraste ». Or le domaine des processus pathologiques se caractériserait par le fait d'un renforcement de ces représentations de contraste....