RÉPUBLICAINS (1789-1870)
Articles
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RÉPUBLICAINS (1789-1870)
- Écrit par André Jean TUDESQ
- 997 mots
- 1 média
Le nom de républicains a été donné aux partisans de la république, avec une signification différente selon les pays et selon les époques. En France, sous la Révolution et la Ire République, le terme de « patriote » est davantage utilisé. Bien que la République ait continué nominalement...
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BAUDIN JEAN-BAPTISTE (1811-1851)
- Écrit par Jean-Marie CONSTANT
- 481 mots
Fils d'un médecin, Jean-Baptiste Baudin fait ses études de médecine à Lyon, puis à Paris au Val-de-Grâce. En 1832, il est nommé chirurgien sous-aide major de l'hôpital militaire de Toulon ; il passe sa thèse à Paris en 1837, puis, en qualité de chirurgien militaire, il sert de 1837 à 1839 en Algérie...
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CARREL ARMAND (1800-1836)
- Écrit par Élisabeth CAZENAVE
- 268 mots
Fils d'un marchand drapier de Rouen, Armand Carrel entre à l'école de Saint-Cyr en 1818 et y fait preuve à la fois de libéralisme et de militarisme. Sorti sous-lieutenant, il est affecté au 29e de ligne de Verdun, où il est mêlé en 1822 à la conspiration libérale de Colmar. Muté à...
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CONSTANT BENJAMIN (1767-1830)
- Écrit par Étienne HOFMANN
- 2 073 mots
- 1 média
...cour allemande à la scène parisienne sur laquelle il arrive avec la fille de Necker en mai 1795. Dès lors, jusqu'en 1802, il va participer au combat des républicains modérés contre les tentatives des royalistes ou celles des néo-jacobins. Cette politique qui vise à « terminer la Révolution » le place évidemment... -
DELESCLUZE LOUIS CHARLES (1809-1871)
- Écrit par Jean BANCAL
- 483 mots
Cet homme, qui sera la plus grande autorité morale de la majorité communarde, est d'extraction bourgeoise. Ses luttes incessantes pour la République, son courage, sa volonté farouche, malgré ses multiples emprisonnements et ses épreuves, lui vaudront le surnom de Barre de fer. Étudiant en droit,...
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DEUXIÈME RÉPUBLIQUE
- Écrit par André Jean TUDESQ
- 4 300 mots
- 1 média
...liste ; les anciens conservateurs se sont généralement effacés au profit des anciens opposants dynastiques, des légitimistes ou d'hommes nouveaux. En dépit des pressions de Ledru-Rollin, républicain radical, et de ses commissaires, les résultats sont favorables aux républicains modérés dont Lamartine... -
EMPIRE SECOND (1852-1870)
- Écrit par Stella ROLLET
- 12 843 mots
- 9 médias
...mai 1857 pour la dissolution. Comme lors des précédentes législatives, la presse est muselée et une bonne partie des royalistes demeure en retrait. Les républicains, en revanche, progressent, comme le craignait le pouvoir. Après le scrutin des 21-22 juin 1857, le Corps législatif en compte cinq (le « groupe... -
FERRY JULES (1832-1893)
- Écrit par Jean GARRIGUES
- 2 151 mots
- 1 média
Avec Léon Gambetta, notamment, il fréquente avec assiduité les tribunes du Corps législatif, où il admire les interventions des cinq députés républicains opposants à l'Empire, notamment Émile Ollivier, dont il devient l'ami. Par ailleurs, il collabore régulièrement aux journaux d'opposition... -
GAMBETTA LÉON (1838-1882)
- Écrit par Henri LERNER
- 849 mots
- 1 média
La forte personnalité de Léon Gambetta domine les débuts de la IIIe République, dont il est l'un des principaux fondateurs, sinon même l'incarnation aux yeux des Français. À la fin du second Empire, ce jeune avocat, né à Cahors dans une famille d'origine italienne et qui était venu chercher fortune...
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GARNIER-PAGÈS LOUIS (1803-1878)
- Écrit par André Jean TUDESQ
- 254 mots
Né à Marseille, frère d'un leader républicain qui fut député de la monarchie de Juillet, Garnier-Pagès a participé à la révolution de juillet 1830, mais s'est surtout livré à des activités de courtier de commerce jusqu'à la mort de son frère en 1841. Élu député de Verneuil dans l'Eure en...
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GRÉVY JULES (1807-1891)
- Écrit par Armel MARIN
- 537 mots
- 2 médias
Le sang-froid de Grévy, avocat, théoricien du droit, n'avait d'égal que sa maîtrise du langage : « Ses mots sont frappés en médaille » disait-on. La finesse d'esprit était réelle dans ce corps de grenadier. La fermeté de ses convictions républicaines ne se démentit jamais. Il avait débuté en 1848...
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HISTOIRE DE LA RÉVOLUTION FRANÇAISE, Jules Michelet - Fiche de lecture
- Écrit par Jean-François PÉPIN
- 760 mots
Apôtre de la République, Michelet veut à la fois, dans l'Histoire de la Révolution française, analyser les raisons profondes de l'échec de la monarchie absolue en France, et donner à comprendre les bases d'un nouveau régime fondé sur la générosité et l'héroïsme des hommes. Pour lui, la... -
JUILLET MONARCHIE DE
- Écrit par André Jean TUDESQ
- 8 497 mots
- 3 médias
...réaction de l'ancienne société aristocratique, rurale et artisanale, contre une société plus moderne, individualiste et urbaine. À l'extrême gauche, les républicains, dont les bonapartistes ne se séparent pas encore, ne sont qu'une minorité très inégalement répartie, influente à Paris, à Lyon et dans l'est... -
LEDRU-ROLLIN ALEXANDRE AUGUSTE (1807-1874)
- Écrit par Élisabeth CAZENAVE
- 420 mots
- 1 média
Fils d'un médecin, Ledru-Rollin poursuit de brillantes études de droit et devient avocat au barreau de Paris en 1830. Il affirme ses convictions républicaines dans des publications, telles que Consultation contre l'état de siège en 1832, ou, notamment après le massacre en 1834 de la...
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MALET CLAUDE FRANÇOIS DE (1754-1812)
- Écrit par Jean TULARD
- 773 mots
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NATIONAL LE
- Écrit par Pierre ALBERT
- 531 mots
L'origine des capitaux qui permirent la création du National n'a pas été clairement établie, mais on peut estimer qu'une partie fut d'origine orléaniste. Le journal fut lancé le 3 janvier 1830 par trois associés : Thiers, qui ne se trouvait plus assez libre au Constitutionnel...
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OLLIVIER ÉMILE (1825-1913)
- Écrit par Pierre GUIRAL
- 584 mots
Comme son adversaire Adolphe Thiers, Émile Ollivier est né à Marseille. Grandi dans un milieu républicain (son père a protégé Mazzini réfugié à Marseille), il est, tout jeune, commissaire de la République dans les Bouches-du-Rhône et le Var au lendemain de la révolution de février 1848. Il apaise...
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PERDIGUIER AGRICOL (1805-1875)
- Écrit par Pierre GUIRAL
- 311 mots
Né à Morières (Vaucluse), Perdiguier est marqué par les violences de la Terreur blanche, particulièrement graves dans le Sud-Est, qui menacent les siens. Très tôt, ouvrier menuisier à l'âme généreuse, il rêve de transformer l'esprit du compagnonnage déchiré par des rivalités dépassées qui peuvent...
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PROCLAMATION DE LA IIIe RÉPUBLIQUE
- Écrit par Sylvain VENAYRE
- 191 mots
- 1 média
Le 2 septembre 1870, à Sedan, la défaite des armées françaises face aux armées prussiennes sonne le glas du second Empire. Deux jours plus tard, la IIIe République est proclamée à Paris et un gouvernement provisoire est mis en place. La volonté des républicains de continuer la guerre...
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RADICALISME, politique
- Écrit par Serge BERSTEIN
- 1 426 mots
Le radicalisme comme doctrine politique remonte à la monarchie de Juillet, mais son contenu et sa signification ont évolué au fil des décennies en fonction des mutations de la société au sein de laquelle il s'inscrit.
Le radicalisme apparaît au cours des années 1840 comme une des réponses...
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RÉVOLUTION FRANÇAISE
- Écrit par Jean-Clément MARTIN et Marc THIVOLET
- 29 554 mots
- 3 médias
...directeurs républicains, Barras, Reubell et La Révellière-Lépeaux, avec Carnot au centre. Mais leurs divisions leur interdisent de s'emparer du pouvoir. Les républicains, soudés autour des trois directeurs et effrayés par l'ampleur du mouvement contre-révolutionnaire, organisent un coup d'État, le 4 septembre...
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