SALONS LITTÉRAIRES
Articles
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SALONS LITTÉRAIRES
- Écrit par Antoine LILTI
- 6 525 mots
Plus encore qu'une réalité historique, le salon littéraire est une invention historiographique. L'expression désigne habituellement une maison où l'on reçoit régulièrement, notamment des écrivains, pour converser mais aussi pour se livrer à toutes sortes d'activités et de jeux littéraires. Or, les plus...
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LES FEMMES SAVANTES, Molière - Fiche de lecture
- Écrit par Christian BIET
- 1 679 mots
- 1 média
Avant-dernière comédie de Molière (1622-1673), Les Femmes savantes font écho aux Précieuses ridicules (1659) qui ont ouvert la carrière parisienne de l'auteur. Sur le même motif (les femmes et leur volonté de prétendre au savoir et à l'art dans une société de salon), Molière...
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BOHÈME
- Écrit par Jean-Didier WAGNEUR
- 3 348 mots
- 5 médias
...qu'elle sanctifiera à travers des figures emblématiques comme celle du poète Albert Glatigny. Cette période est marquée par le rayonnement d'un des rares salons bohèmes, celui de Nina de Villard qui, aux Batignolles, réunit un Parnasse élargi aux peintres et aux musiciens. Elle essaimera dans l'histoire... -
BONAPARTE ÉLISA (1777-1820) princesse de Lucques et de Piombino (1805) grande-duchesse de Toscane (1809)
- Écrit par Jean MASSIN
- 205 mots
Grâce à une bourse, Élisa fait son éducation à la maison royale de Saint-Cyr, de 1784 à 1792. En 1797, elle épouse un capitaine corse, Félix Bacciochi, homme d'une parfaite nullité (bien que membre de la famille impériale, il n'atteindra le grade de général de division que péniblement en 1809), mais...
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CAFÉS LITTÉRAIRES
- Écrit par Gérard-Georges LEMAIRE
- 7 712 mots
- 3 médias
Dans une large mesure, les cafés ont servi d'alternative aux cours princières, aux ruelles du xviie siècle, puis aux salons de l'aristocratie du xviiie siècle et de la majeure partie du xixe siècle, le plus souvent régis par les femmes. Ce gouvernement féminin sur la vie intellectuelle a... -
CÉNACLES ROMANTIQUES
- Écrit par France CANH-GRUYER
- 2 432 mots
- 1 média
Les sympathisants du romantisme se regroupèrent chez Charles Nodier, nommé au début de 1824 bibliothécaire de l'Arsenal. Son appartement de fonction, rue de Sully, était ouvert à tous ses amis. Il y avait là Cailleux et le baron Taylor, des artistes comme Dauzat, des philosophes comme Ballanche et Fourier,... -
CHARRIÈRE ISABELLE DE (1740-1805)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 312 mots
La romancière suisse Isabelle de Charrière anticipa dans ses œuvres l'émancipation du début du xixe siècle.
Née Isabelle Agnès Elisabeth van Tuyll van Serooskerken, le 20 octobre 1740 à Zuilen, près d'Utrecht en Hollande, elle épouse en 1771 un gentilhomme vaudois, ancien précepteur de ses...
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CONDORCET SOPHIE DE GROUCHY marquise de (1764-1822)
- Écrit par Denise BRAHIMI
- 577 mots
La vie de Sophie de Condorcet est loin de s'identifier à celle de son mari, dont elle a pourtant épousé les idées et partagé les travaux.
Sophie de Grouchy est née en Normandie en 1764, dans une assez illustre famille. Sa mère, sœur du président Dupaty, était une femme d'esprit et de sens....
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CONTES, Charles Perrault - Fiche de lecture
- Écrit par Christian BIET
- 1 212 mots
...sagesse proverbiale, distincte de l'Antiquité convenue). En cela, il se place dans le sillage de L'Astrée (1607-1627) de Honoré d'Urfé, et des pratiques de salon qui lui sont bien connues. Les jeux mondains des moralités et des énigmes, voire des bouts-rimés, parcourent ces contes qui sont... -
CONTES DE FÉES, Madame d'Aulnoy - Fiche de lecture
- Écrit par Christian BIET
- 1 222 mots
La comtesse d'Aulnoy (Marie Catherine Le Jumel de Barneville, baronne d'Aulnoy, 1650-1705) est surtout connue, au xviie siècle, pour le scandale énorme dont elle a été l'objet. Elle fut en effet convaincue, en 1669, d'avoir dénoncé à tort son mari, le baron d'Aulnoy, pour avoir tenu des...
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DEFFAND MARIE marquise du (1697-1780)
- Écrit par Édouard GUITTON
- 589 mots
Sainte-Beuve (Lundis I et XIV) et Gustave Lanson (Choix de lettres du XVIIIe siècle) ont parlé admirablement de Mme du Deffand. Ame d'une richesse exceptionnelle, elle offre une image exemplaire du sort de la femme sous l'Ancien Régime. Son œuvre tient dans sa correspondance et sa conversation...
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DUCLOS CHARLES PINOT (1704-1772)
- Écrit par Denise BRAHIMI
- 430 mots
Écrivain breton, né et mort à Dinan, très récemment sorti de l'oubli parce qu'on a pu voir dans son Commentaire sur la Grammaire générale et raisonnée de Port-Royal (publié en édition posthume) une des sources principales de l'Essai sur l'origine des langues de J.-J....
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ÉCOLE LITTÉRAIRE
- Écrit par François TRÉMOLIÈRES
- 2 644 mots
L'apparition de lieux de sociabilité spécifiquement littéraires, qui se démarquent à la fois des salons et de la reconnaissance officielle, est l'une des manifestations de l'autonomie acquise par la littérature, et de la conscience de soi de l'écrivain. C'est, à l'époque du ... -
ÉMILIE DU CHÂTELET ET MARIE-ANNE LAVOISIER. SCIENCE ET GENRE AU XVIIIe SIÈCLE (K. Kawashima)
- Écrit par Gabriel GACHELIN
- 1 043 mots
...pluralité des mondes(1686), texte dans lequel un philosophe enseigne à une marquise, son amante, la cosmologie de Descartes. Ce personnage se situe dans la lignée des femmes d’esprit des salons littéraires, de plus en plus ouverts aux questions scientifiques ; elle illustre un changement profond... -
FOYERS DE CULTURE
- Écrit par Gilbert GADOFFRE
- 9 695 mots
- 5 médias
Les lumières du Versailles culturel de Louis XIV étaient à peine éteintes que les salons reprenaient à Paris le rôle qui avait été le leur au début du xviie siècle. Non que l'hôtel de Rambouillet ait été le premier salon littéraire. On peut trouver dès le milieu du xvie siècle,... -
GEOFFRIN MADAME, MARIE-THÉRÈSE RODET (1699-1777)
- Écrit par Denise BRAHIMI
- 355 mots
- 1 média
Bourgeoise intelligente, Mme Geoffrin sut devenir riche malgré des origines modestes ; son père était valet de chambre de la dauphine, sa mère n'avait pour elle qu'un esprit très distingué. M. Geoffrin, qu'elle épouse à quinze ans, ne lui apporte pas de très grands biens, mais elle sait les faire fructifier...
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CLASSICISME
- Écrit par Pierre DU COLOMBIER et Henri PEYRE
- 13 810 mots
- 6 médias
...Bien peu d'aristocrates ont alors écrit ; bien moins encore ont peint ou composé de la musique. Il y avait à la cour nombre de roturiers anoblis. Les salons exerçaient plus d'influence que la cour et le parterre importait plus à Molière que les petits marquis. Comme dans le domaine politique, il y eut... -
JULIETTE RÉCAMIER, MUSE ET MÉCÈNE (exposition)
- Écrit par Robert FOHR
- 1 014 mots
Fille d'un notaire royal puis receveur des finances à Paris, née à Lyon en 1777, Juliette Bernard prit le nom sous lequel elle est devenue célèbre en épousant, pendant la Terreur, un homme bien plus âgé qu'elle, le banquier Jacques-Rose Récamier, avec qui elle entretint une affection platonique....
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MAXIMES, François de La Rochefoucauld - Fiche de lecture
- Écrit par Christian BIET
- 1 030 mots
- 1 média
Il est nécessaire de comprendre d'emblée qu'il s'agit ici d'une écriture aristocratique, élaborée collectivement, dans les cercles et les salons d'après la Fronde, marquée par une désinvolture ostentatoire – signe du « Grand » qui n'avoue pas qu'il écrit parce que écrire serait, en l'espèce, déchoir... -
LECTURE
- Écrit par Henri-Jean MARTIN et Martine POULAIN
- 10 508 mots
- 1 média
..., les grands écrivains devaient être avant tout, comme dans l'Antiquité, des orateurs et des hommes d'action. Ainsi s'explique le rôle des salons durant la première moitié du xviie siècle : s'y forme un public littéraire révérant les valeurs aristocratiques et sensible aux influences féminines.... -
LENCLOS ANNE dite NINON DE (1616-1706)
- Écrit par Bernard CROQUETTE
- 388 mots
Courtisane française, célèbre par sa beauté (mais c'est déjà la légende qui parle, il faudrait dire sans doute son « agrément » ou son « charme ») et par son esprit, Ninon de Lenclos décide très jeune de vivre indépendante comme un homme. Elle a dès lors « des galans en assez bon nombre » (Tallemant...
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