SCIENCES ET PHILOSOPHIE
Articles
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MACH ERNST (1838-1916)
- Écrit par Michel PATY
- 4 138 mots
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Mach écrivait, dans la préface à L'Analyse des sensations : « La même considération sous-tend mes écrits d'épistémologie de la physique et mes recherches en physiologie des sensations, celle que l'on doit éliminer tout élément métaphysique comme superflu et contraire à l'économie de la science.... -
MATÉRIALISME
- Écrit par Georges GUSDORF
- 3 913 mots
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MATIÈRE
- Écrit par Jacques GUILLERME et Hélène VÉRIN
- 10 698 mots
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Pour l'action comme pour la connaissance, la « matière » est toujours première. Première dans ses mixtes et ses confusions, lorsqu'elle résiste aux projets de façonnage ; première dans sa présence originelle, dès qu'apparut le projet d'une construction intelligible du ...
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MATIÈRE/ESPRIT (notions de base)
- Écrit par Philippe GRANAROLO
- 3 374 mots
Alors que les sagesses orientales étaient toutes « monistes » (du grec monos, « unique »), autrement dit convaincues que le réel se réduisait à une unique dimension, les premières philosophies grecques ont choisi la voie du dualisme, opposant chacune à leur manière la matière à l’esprit,...
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MÉCANISME, philosophie
- Écrit par Joseph BEAUDE
- 5 211 mots
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L'importance du mécanisme dans l'histoire de la pensée est considérable ; grâce à lui, s'est ouverte l'ère de la science classique. Mais l'influence des premiers mécanistes est beaucoup moins due aux résultats qu'ils ont obtenus dans les disciplines scientifiques particulières qu'au changement de mentalité... -
MERLEAU-PONTY MAURICE (1908-1961)
- Écrit par Alphonse DE WAELHENS
- 3 513 mots
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On retrouve ici une démarche qui n'est pas sans analogie avec la réduction phénoménologique de Husserl, encore que tournée cette fois, quasi explicitement, contre l'objectivisme chosiste et physicaliste de la pensée scientifique naïve. Tel est le sens, stimulant et non pas scandaleux ou antiscientifique,... -
MEYERSON ÉMILE (1859-1933)
- Écrit par François TRÉMOLIÈRES
- 567 mots
D'origine polonaise, Émile Meyerson a reçu une formation de chimiste, d'abord à Heidelberg, comme élève de Bunsen, puis en France, où il s'installe en 1881. Ruiné par l'industrie, il devient rédacteur de l'agence Havas pour la politique étrangère, puis (1891) directeur de la Jewish Colonization Association...
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MIRACLE
- Écrit par Henry DUMÉRY
- 6 623 mots
Mais ce raisonnement lâche la topique religieuse ; il s'égare sur un terrain descience, de fausse science ; car personne, ni savant, ni philosophe, ni mystique, personne ne peut dire de quoi la nature est capable (le médecin, qui assure que Dieu seul peut faire mieux que lui, a une moins haute idée... -
MODÈLE
- Écrit par Raymond BOUDON , Hubert DAMISCH , Jean GOGUEL , Sylvanie GUINAND , Bernard JAULIN , Noël MOULOUD , Jean-François RICHARD et Bernard VICTORRI
- 24 469 mots
- 2 médias
...façon, l'emploi des modèles est un adjuvant au service des fins de la connaissance ; on aura remarqué que les spécialistes des diverses méthodes de la science parlent des modèles en termes de réalisations « optimales » et qu'ils marquent les rôles mutuellement complémentaires que jouent les modèles :... -
NATURE PHILOSOPHIES DE LA
- Écrit par Maurice ÉLIE
- 6 365 mots
D'un point de vue historique,il semble que cette distinction n'ait pas toujours existé, si l'on admet que les penseurs présocratiques furent indissolublement physiciens et philosophes de la nature, eux qui cherchèrent l'Archè, le principe des choses, s'interrogèrent sur leurs éléments,... -
NATURE, notion de
- Écrit par Hubert FAES
- 1 484 mots
...ici les changements qui caractérisent les vivants dont le principe spécifique est l'âme, mais tous ceux qui affectent plus ou moins profondément les substances naturelles. La nature est définie par Aristote (385 env.-322 av. J.-C.) comme le principe du mouvement des choses. Chaque être susceptible... -
NÉO-POSITIVISME ou POSITIVISME LOGIQUE
- Écrit par Gilles Gaston GRANGER
- 3 406 mots
- 1 média
Le néo-positivisme, ou positivisme logique, ne constitue pas à proprement parler une école, ayant à sa tête un maître et attachée à un dogme, mais plutôt une attitude philosophique définie à l'origine par un groupe (le Cercle de Vienne) et aujourd'hui largement diffusée et diversifiée, en particulier...
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NEWTON ISAAC (1642-1727)
- Écrit par Michel PATY
- 4 658 mots
- 4 médias
Newton concevait son travail scientifique comme faisant partie de ce qu'il appelait la « philosophie naturelle », qui n'est pas une simple reprise du thème galiléen du livre de la nature, mais s'insère dans le courant néoplatonicien de Cambridge. S'il s'inspire de Descartes, par une... -
NOVUM ORGANUM (F. Bacon)
- Écrit par Michel MALHERBE
- 781 mots
Le philosophe anglais Francis Bacon (1561-1626), au terme de plusieurs ébauches, fait paraître en 1620 son ouvrage le plus célèbre, le Novum Organum(c’est-à-dire « Le nouvel instrument »). Son ambition est de fournir une nouvelle logique pour la science à venir et par là même – comme le suggère...
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OBJET
- Écrit par Gilles Gaston GRANGER
- 8 214 mots
...tant qu'individus réalisés hic et nunc, mais en tant que concepts déterminés, car ils ne sont pas saisissables comme tels dans une expérience sensible. Les philosophes ont pris à leur égard des positions très variées, qu'on peut cependant répartir entre quelques grandes orientations ; nous présenterons... -
ONTOLOGIE
- Écrit par Paul RICŒUR
- 15 661 mots
- 1 média
On voudrait montrer, dans cette deuxième partie, commentla science elle-même engendre sans cesse à nouveau l'interrogation ontologique. En effet, ce n'est pas de façon métaphysique, mais bien physique, que la science rencontre la question de l'être. Entendons : la question de l'être, pour la science,... -
PERCEPTION (notions de base)
- Écrit par Philippe GRANAROLO
- 3 228 mots
La distinction entre sensation et perception a occupé une position centrale dans la psychologie contemporaine. Celle-ci, sans toujours en mesurer les implications, a vécu dans l’héritage des conceptions philosophiques qui se sont affrontées durant des siècles. Comme le remarque Martin Heidegger...
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PHILOSOPHIE
- Écrit par Jacques BILLARD , Jean LEFRANC et Jean-Jacques WUNENBURGER
- 21 145 mots
- 10 médias
...développements. N'est-ce pas de la découverte grecque de la raison que sont issues d'abord la philosophie, puis les diverses sciences qui se sont détachées d'elle ? Le doute scientifique n'est-il pas l'héritier du doute philosophique, comme le disait Claude Bernard, mais avec la fécondité en plus ? Dernières à avoir... -
PHILOSOPHIE (notions de base)
- Écrit par Philippe GRANAROLO
- 3 415 mots
En revanche, si l’on qualifie dephilosophie des constructions liées à la science et inséparables de celle-ci, il devient cohérent, sans faire preuve du moindre ethnocentrisme, de la réserver aux édifices intellectuels qui ont d’abord surgi au sein de la civilisation occidentale. L’historien des sciences... -
PHYSIQUE - Les fondements et les méthodes
- Écrit par Roland OMNÈS
- 10 711 mots
- 8 médias
Parmi les physiciens et les spécialistes de la philosophie des sciences, il semble qu'on puisse distinguer trois positions principales que l'on désignera comme pragmatique, néo-positiviste et réaliste.