SHŌTOKU-TAISHI (573 env.-621)
Articles
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SHŌTOKU-TAISHI (573 env.-621)
- Écrit par Francine HÉRAIL
- 618 mots
Fils de l'empereur Yōmei, Shōtoku-taishi naît en un temps où la cour de Yamato, qui a fait reconnaître sa suprématie sur le pays qui devait prendre le nom de Nihon (« [pays] d'où vient le soleil »), est agitée par les querelles des grandes familles. En 587, quand les Soga éliminent les Mononobe et...
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BOUDDHISME (Les grandes traditions) - Bouddhisme japonais
- Écrit par Jean-Noël ROBERT
- 13 492 mots
- 1 média
Le principal allié de Soga no Umako fut le tout jeune prince Umayado no Toyotomimi, plus connu de la postérité sous le nom de Shōtoku-taishi, le prince Shōtoku (574-622). Fils de l'empereur Yōmei, successeur de Bidatsu, le prince étudia les doctrines bouddhiques auprès de religieux coréens, dont Eji... -
DÉBUT DU DHARMA AU JAPON
- Écrit par François MACÉ
- 218 mots
L'arrivée officielle du bouddhisme au Japon aurait eu lieu en 552, selon le Nihon shoki, première histoire officielle du Japon. Une autre source, le Gankōji engi, donne la date de 538. Cette arrivée correspondrait à l'envoi, par le roi Syöng-Myöng du royaume coréen de Paekche, d'une statue...
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HATA CHITEI (XIe s.)
- Écrit par Chantal KOZYREFF
- 1 259 mots
De Hata Chitei (ou Chishin), originaire d'Ōnami dans l'ancienne province de Settsu, l'actuel Ōsaka, on ne connaît qu'une seule œuvre : la Vie du prince Shōtoku, peinte en 1069, pour le pavillon des Peintures aux monastères du Hōryū-ji, dont Shōtoku était le fondateur....
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JAPON (Le territoire et les hommes) - Histoire
- Écrit par Paul AKAMATSU , Vadime ELISSEEFF , Encyclopædia Universalis , Valérie NIQUET et Céline PAJON
- 44 405 mots
- 52 médias
...l'effritement politique, bien au contraire, puisque c'est le clan des Soga qui, vainqueur des Ōtomo et Mononobe partisans du morcellement, mit en place le célèbre Shōtoku-taishi, régent de sa tante l'impératrice Suiko (règne 592-628), héritière de Yōmei, le premier empereur qui se convertit au bouddhisme. Le régent... -
JAPON (Arts et culture) - La littérature
- Écrit par Jean-Jacques ORIGAS , Cécile SAKAI et René SIEFFERT
- 22 458 mots
- 2 médias
De cette première période, très peu de textes nous sont parvenus. Les plus importants sont les écrits du prince Shōtoku-taishi (572-621) qui, gouvernant au nom de sa tante l'impératrice Suiko, fut le premier homme d'État japonais digne de ce nom. Fervent adepte du bouddhisme, qui le tient pour l'un... -
JAPON (Arts et culture) - Les arts
- Écrit par François BERTHIER , François CHASLIN , Encyclopædia Universalis , Nicolas FIÉVÉ , Anne GOSSOT , Chantal KOZYREFF , Hervé LE GOFF , Françoise LEVAILLANT , Daisy LION-GOLDSCHMIDT , Shiori NAKAMA et Madeleine PAUL-DAVID
- 56 170 mots
- 35 médias
...étrangère – d'abord tenue en échec par les adeptes des cultes locaux organisés au Yamato autour de la déesse solaire Amaterasu, dont se réclame la lignée impériale – sera officiellement imposée à la cour, à la fin du vie siècle, par le régentShōtoku, qui gouverne au nom de sa tante l'impératrice Suiko. -
SHINTŌ
- Écrit par René SIEFFERT
- 6 546 mots
- 4 médias
...bouddhisme serait parvenu au Japon, ou du moins à la cour, à une date relativement tardive, l'an 13 du règne de l'empereur Kimmei (552). Le prince régent Shōtoku-taishi (572-621) en fit, un demi-siècle plus tard, la religion de l'État. Ses raisons étaient politiques autant que religieuses, car, s'il fut...