SIGNE ET SENS
Articles
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DENOTATION / CONNOTATION, notion de
- Écrit par Catherine FUCHS
- 935 mots
On appelle « dénotation » la capacité que possède un terme lexical de renvoyer potentiellement à une classe d'êtres du monde (personnes, choses, lieux, processus, activités...). Par exemple, un nom comme « maison » dénote toute entité présentant les attributs mentionnés dans la définition...
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DERRIDA JACQUES (1930-2004)
- Écrit par Catherine MALABOU
- 3 352 mots
- 1 média
Jacques Derrida est né en 1930 à El-Biar, près d'Alger. Il entre en 1950 à l'École normale supérieure et rédige en 1953-1954, sous la direction de Jean Hyppolite, son mémoire de maîtrise sur Le Problème de la genèse chez Husserl (1990). À partir de 1964, il enseigne à l'École...
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DUCHAMP DU SIGNE, Marcel Duchamp - Fiche de lecture
- Écrit par Jacinto LAGEIRA
- 897 mots
- 1 média
Parmi les textes les plus célèbres de Duchamp, les calembours et les contrepèteries qu'il publia ici et là dans diverses revues, sous le pseudonyme de Rrose Sélavy, sont une autre manière d'expliquer les articulations qu'il met en place entre le langage et les objets. Les titres des objets sont partie... -
ECO UMBERTO (1932-2016)
- Écrit par Encyclopædia Universalis et Béatrice LAROCHE
- 1 540 mots
- 1 média
Sémiologue de renommée internationale, auteur de nombreux essais sur l'esthétique et les médias, figure tutélaire des lettres italiennes, Umberto Eco est venu tardivement au roman avec Le Nom de la rose, qui connut un succès considérable. Le Moyen Âge, les relations entre cultures « haute...
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ÉCRITS DE LINGUISTIQUE GÉNÉRALE (F. de Saussure)
- Écrit par Jean-Claude CHEVALIER
- 932 mots
Peu de carrières scientifiques ont été aussi étranges que celle de Saussure. Après l'éclat du Mémoire sur le système primitif des voyelles dans les langues indo-européennes (1878), puis la thèse, le jeune docteur est d'abord chargé de cours aux Hautes Études à Paris. Il revient à Genève...
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ÉCRITURE
- Écrit par Jean-Pierre BALPE et Anne-Marie CHRISTIN
- 10 437 mots
- 8 médias
...l'écriture. Non seulement ces figures pittoresques que l'on interprétait par tradition comme des symboles ou des copies réalistes se révélaient être des signes, mais on leur découvrait aussi une faculté qui semblait depuis toujours réservée en propre à l'alphabet, la transcription phonétique... -
EMPIRISME
- Écrit par Edmond ORTIGUES
- 13 324 mots
- 1 média
...nous parlons ; nous le mentionnons comme objet de notre discours ; et nous le déclarons équivalent à l'énoncé que nous utilisons pour parler des choses. Il ne faut pas confondre l'usage d'un signe et la mention d'un objet. Le métalangage est celui que nous utilisons comme signe pour mentionner l'énoncé... -
ENCYCLOPÉDIE
- Écrit par Alain REY
- 5 659 mots
- 6 médias
L'encyclopédisme primitif met en œuvre une forme stabilisée des signes d'une langue pour établir une mnémotechnie : à partir des formes visibles de ces signes, il s'agit d'obtenir des séries ordonnées d'informations, de manière à pouvoir les retrouver. Ces données sont censées fournir une image du... -
ÉNIGME
- Écrit par Alain DELAUNAY
- 804 mots
L'énigme est protéiforme : charade, rébus, anagramme, chiffre, mystère, secret, trucage, devinette, maquillage, prestidigitation, trompe-l'œil, collage, problème, oracle, etc. Elle joue ainsi sur les registres les plus divers de la connaissance (image, symbole, signe, idée),...
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ÉNIGME, littérature
- Écrit par Véronique KLAUBER
- 431 mots
L'énigme est un énoncé chiffré ou codé qui sollicite le déchiffrement et ne le permet donc qu'à celui qui est capable de franchir la « barrière » créée par la transcription systématique du signifiant d'où résulte ce nouvel énoncé. Elle le sollicite non seulement par sa forme interrogative,...
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ENSEIGNER LE CHRISTIANISME, Augustin - Fiche de lecture
- Écrit par Daniel RUSSO
- 1 194 mots
Dans son traité sur Le Maître, composé en 389, il avait défini les mots comme des signes, tout en soulignant que, parfois, les mots ne pouvaient pas saisir certaines choses (3 et 4). Selon lui, les « choses » ne servent donc pas à signifier d'autres choses. En revanche, les signes ont pour seul but... -
ÉPISTÉMOLOGIE
- Écrit par Gilles Gaston GRANGER
- 13 112 mots
- 4 médias
...dernier point, tout à fait fondamental. Les faits que les sciences de l'homme prennent pour objet ont un sens. D'une manière ou d'une autre, ce sont des signes. Il est vrai que les phénomènes étudiés par le physicien peuvent presque toujours fonctionner comme signes pour des humains. Mais il est alors... -
ÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE (Arts et culture) - La philosophie
- Écrit par Jean-Pierre COMETTI
- 6 292 mots
- 1 média
...fois le langage, la science et la philosophie. Les questions touchant au langage – étroitement liées à ce qu'on a appelé le « tournant linguistique » – concernent notamment le statut de la signification et la manière dont les mots parviennent à s'ancrer dans le monde. La conviction dominante, à cet égard,... -
ÉTYMOLOGIE
- Écrit par Paul ZUMTHOR
- 5 411 mots
...doit être déterminée dans chaque cas particulier. Restait à savoir quel en est l'objet. Jusqu'au xviiie siècle, cette dernière question ne se posa pas. Un mot comporte une forme, et un sens qui se réfère à un objet ou à une idée. Partant d'un terme donné, l'étymologie doit donc considérer, pour... -
EXÉGÈSE ALLÉGORIQUE
- Écrit par Hervé SAVON
- 2 110 mots
...est vrai, une forme essentiellement diachronique : elle éclairait le passé par le présent, faisant découvrir dans les événements de jadis, outre leur sens propre , une signification longtemps inaperçue, orientée vers l'avenir, prospective. Mais bien des passages des Écritures résistaient à cette transfiguration... -
EXPRESSION, philosophie
- Écrit par Françoise ARMENGAUD
- 991 mots
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EXTENSION & COMPRÉHENSION, logique
- Écrit par Françoise ARMENGAUD
- 441 mots
Distinction introduite par la Logique de Port-Royal et portant sur les idées universelles : « J'appelle compréhension de l'idée les attributs qu'elle enferme en soi, et qu'on ne peut lui ôter sans la détruire, comme la compréhension de l'idée du triangle enferme extension, figure,...
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DIALOGUE
- Écrit par Françoise ARMENGAUD et Robert MISRAHI
- 4 421 mots
- 1 média
...son enchaînement par des règles pragmatiques qui assurent la propriété de convergence ». Dans un dialogue qui maximise le dialogisme du discours, chaque signe « se détermine tout autant par le fait qu'il semble procéder de quelqu'un que par le fait qu'il est adressé à quelqu'un ». À lui seul le ... -
FINALITÉ
- Écrit par Raymond RUYER
- 6 624 mots
La finalité d'une action en est le « pourquoi », le sens, par opposition à son « comment », aux mécanismes ou fonctionnements qu'elle met en jeu. Le mot « finalité » et l'expression « cause finale » sont démodés ; on les emploie souvent entre guillemets, comme antiscientifiques....
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FOUS LITTÉRAIRES
- Écrit par Jean-Jacques LECERCLE
- 5 635 mots
.... En fait, ce n'est pas lui qui parle, c'est la langue en tant qu'inventaire fini de discours figés. Le littéraliste se laisse imposer ses sens par l'énoncé qu'il entend ou lit : il ne comprend pas les métaphores, prend les actes de langage indirects au pied de la lettre. Lui demande-t-on,...