BOLÍVAR SIMÓN (1783-1830)
Articles
-
BOLÍVAR SIMÓN (1783-1830)
- Écrit par Jean-Pierre BERTHE
- 1 679 mots
- 1 média
La vie de Simón Bolívar se confond, pour l'essentiel, avec le combat qu'il a mené pour l'émancipation des colonies américaines de l'Espagne. La séduction du personnage et l'éclat de son rôle historique expliquent la persistance, jusqu'à nos jours, d'un véritable mythe bolivarien en Amérique du Sud....
-
AMÉRIQUE (Histoire) - Amérique espagnole
- Écrit par Jean-Pierre BERTHE
- 21 855 mots
- 13 médias
...tandis que la plupart des chefs insurgés sont pris ou s'exilent en Nouvelle-Grenade, où les patriotes sont encore les maîtres. C'est de ce refuge que Bolívar reprend l'offensive en mai 1813 ; une brillante campagne de quelques semaines lui rouvre le chemin de Caracas où il rentre en vainqueur le 6 août.... -
AMÉRIQUE LATINE - Rapports entre Églises et États
- Écrit par Jean Jacques KOURLIANDSKY
- 6 741 mots
- 2 médias
...Contrôler cette association intime entre une croyance religieuse universelle et ses animateurs était pour les États une obligation de bon gouvernement. Simón Bolívar a résumé de façon lapidaire ce qui apparaissait comme une nécessité politique : « L'union de l'encensoir et de l'épée du droit, telle est... -
COLOMBIE
- Écrit par Encyclopædia Universalis , Marcel NIEDERGANG , Olivier PISSOAT et Clément THIBAUD
- 13 648 mots
- 5 médias
...Cartagena, qui résiste trois mois. La répression est sévère : des centaines de personnes, dont Camilo Torres, sont exécutées. L'année 1819 est décisive : Simón Bolívar, qui préside alors un gouvernement révolutionnaire au Venezuela, franchit la Cordillère orientale, bouscule les avant-postes espagnols à... -
FONDATION DE LA GRANDE-COLOMBIE PAR BOLIVAR
- Écrit par Olivier COMPAGNON
- 188 mots
- 2 médias
Proclamée par le Vénézuélien Simón Bolívar en septembre 1819 à Angostura, la République de Grande-Colombie est une invention politique qui découle des révolutions d'indépendance hispano-américaines du début du xixe siècle. Regroupant le Venezuela et la Colombie, puis l'...
-
FRONTIÈRE
- Écrit par Guillaume LACQUEMENT
- 6 362 mots
- 6 médias
...posséderez ce que vous possédiez déjà » – ou principe d’intangibilité a été établi, en 1819, lors du congrès d’Angostura, au Venezuela, tenu à l’initiative de Simón Bolívar et réunissant les nouveaux États d’Amérique latine nés des décolonisations espagnole et portugaise, dans le but de prévenir les tentatives... -
MIRANDA FRANCISCO (1750 env.-1816)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 462 mots
Révolutionnaire vénézuélien, né vers 1750 à Caracas, mort le 14 juillet 1816 à Cadix (Espagne).
Après une enfance passée à Caracas, Francisco Miranda achète une charge de capitaine dans l'armée espagnole à l'âge de 22 ans. Emprisonné pour désobéissance, il est libéré en 1780 et envoyé à ...
-
PÁEZ JOSÉ ANTONIO (1790-1873)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 452 mots
José Antonio Páez fut l'un des plus importants chefs du mouvement indépendantiste du Venezuela de 1810 à 1830, avant de devenir le premier président de la nouvelle république.
Né le 13 juin 1790 à Curpa, près d'Acarigua, dans la vice-royauté de Nouvelle-Grenade (auj. Venezuela), José Antonio...
-
PANAMÉRICANISME
- Écrit par René Jean DUPUY
- 4 068 mots
- 3 médias
L'expression de « panaméricanisme » désigne un mouvement qui tend à rassembler les États du Nouveau Monde dans un ensemble organisé favorisant leur coopération politique, économique et culturelle. Si le Canada n'y a jamais participé, en revanche, les jeunes États des Caraïbes anglophones y ont adhéré...
-
PÉROU
- Écrit par François BOURRICAUD , Encyclopædia Universalis , Albert GARCIA , Alain LABROUSSE , Évelyne MESCLIER et Valérie ROBIN AZEVEDO
- 22 303 mots
- 8 médias
-
SAN MARTÍN JOSÉ DE (1778-1850)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 748 mots
Soldat et homme d'État argentin. Fils d'une famille d'aristocrates espagnols qui retournèrent en Espagne quand il avait sept ans, José de San Martín reçut une éducation européenne. Ricardo Rojas, son biographe, divise sa vie en trois époques : 1778-1817, années de formation ; 1817-1822, années...
-
SUCRE ANTONIO JOSÉ DE (1795-1830)
- Écrit par Jean MEYER
- 380 mots
- 1 média
Figure marquante, Sucre peut être considéré comme le Saint-Just des guerres d'indépendance hispano-américaines. Il est le compatriote de Bolívar, et son fidèle lieutenant, le suivant dans toutes ses campagnes ; sa brillante carrière militaire le conduit du Venezuela à la Nouvelle-Grenade...
-
VENEZUELA
- Écrit par Virginie BABY-COLLIN , Encyclopædia Universalis et Véronique HÉBRARD
- 16 582 mots
- 10 médias
...Monteverde, le 30 juillet 1812, marque le début de ce que l'on appelle paradoxalement la Pacification. Car, de fait, le conflit se transforme en guerre civile. Bolívar mène, à partir de mai 1813, la Campagne admirable, qui est suivie de la proclamation, en juin, du « décret de guerre à mort » qui appelle à l'extermination...
Médias