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SOUFISME ou ṢŪFISME

Articles

  • SOUFISME ou ṢŪFISME

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    • 3 984 mots

    D'origine arabe, le terme de soufisme sert communément à désigner la mystique islamique. Il recouvre et parfois masque une multitude de courants d'importance diverse, souvent divergents dans leur pratique et leur doctrine, échelonnés entre les débuts de l' islam (ier siècle de l'hégire/...

  • AFGHANISTAN

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    • 37 316 mots
    • 19 médias
    ...sont issus les talibans, sont « fondamentalistes traditionalistes » : les talibans sont sunnites hanafites et respectent la version la plus orthodoxe du soufisme, tout en rejetant le culte des saints ; ils sont liés en général à l'école des Deobandī (du nom d'une grande madrasa indienne),...
  • BISṬĀMĪ ABŪ YAZĪD ṬAYFŪR IBN ‘ĪSĀ IBN SURŪSHĀN AL- (mort en 857 ou 874)

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    • 323 mots

    Mystique musulman qui vit à Bisṭām (Khurāsān) et y meurt. Son enseignement est oral ; on recueille ses maximes, transmises par son neveu et disciple ; on les commente et on en tire même une véritable légende dorée.

    Al-Bisṭāmī (connu aussi sous le nom de Abū Yazīd) a le sens aigu de la grandeur...

  • CAFÉS LITTÉRAIRES

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    • 7 712 mots
    • 3 médias
    Tout ce qui est sûr, c'est que les derviches, des religieux adeptes du soufisme appartenant à un ordre mendiant, l'adoptent et l'utilisent lors de cérémonies religieuses. Galland l'atteste, tout comme D'Ohsson, qui situe l'origine de cette pratique à Moka, dans le ...
  • CHIISME ou SHĪ‘ISME

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    • 9 396 mots
    • 2 médias
    Une grave question demeure, celle des rapports originels entre shī‘isme et soufisme. Les développements qui précèdent permettent peut-être d'y donner déjà une réponse laconique et provisoire. Il y a, certes, des ṭarīqāt ou congrégations soufies shī‘ites, et l'arbre généalogique de...
  • CONFRÉRIES MUSULMANES

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    • 1 554 mots

    L' Islam ne reconnaît en principe aucun ordre religieux, aucun clergé, aucune hiérarchie spirituelle. Pourtant le mysticisme musulman ou çoufisme (ou soufisme), d'abord individualiste, devait peu à peu, sous l'influence du monachisme oriental, et surtout à partir du xiie siècle,...

  • CORAN (AL-QURĀN)

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    • 13 315 mots
    • 1 média
    ...développer. Quelle que soit l'origine du commentaire attribué au sixième imām shī‘ite, Ǧa‘far aṣ-Ṣādiq (mort en 146/765), « son entrée dans les milieux soufis se situe au moment où se forme la doctrine mystique sunnite et où, possédant un vocabulaire technique varié et précis, les soufis du iiie siècle...
  • DHIKR

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    • 383 mots

    Transcrit également zikr, le dhikr désigne en arabe la remémoration, puis la mention arabe du souvenir, spécialement la prière rituelle ou litanie que récitent les mystiques musulmans (soufis) dans le dessein de rendre gloire à Dieu et d'atteindre la perfection spirituelle ; le mot désigne enfin...

  • DJALĀL AL-DĪN RŪMĪ ou GALAL AL-DIN RUMI (1207-1273)

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    • 812 mots

    Poète persan né à Balkh, dans le Khorasan, mort à Konya, où son père, Bahā al-Dīn Walad, théologien éminent, avait été invité par le sultan seldjoukide à diriger une madrasa. Après avoir passé plusieurs années d'études à Alep et à Damas, où il rencontra sans doute Ibn al-‘Arabī, Djalāl al-Dīn...

  • DJĀMĪ (1414-1492)

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    • 256 mots

    La famille de Djāmī (Mawlānā Djāmī) est originaire de Dasht, village de la région d'Iṣfahān ; son père quitta Djām pour regagner sa région natale, en compagnie de son fils encore enfant. Djāmī étudiera la littérature et la théologie et adhérera bientôt à la secte sūfi des naqshbandi. Il effectue le...

  • DJĪLĀNĪ ou JĪLĀNĪ ‘ABD AL-QĀDIR (mort en 1166)

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    • 262 mots

    Docteur ḥanbalite et soufi d'origine persane, ‘Abd al-Qādir al-Djīlānī vécut à Bagdad. Il parvint à concilier l'orthodoxie avec le mysticisme. Il dirigea à Bagdad une école de la secte ḥanbalite et un ribāt (couvent) ; il réunit autour de lui un grand nombre de disciples...

  • DJUNAYD ou JUNAYD ABŪ L-QĀSIM AL- (mort en 910)

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    • 280 mots

    Soufi, disciple de Sarī al-Saqatī et shaykh d'al-Ḥallādj, né à Nihawand dans le Djibāl (ancienne Médie), mort à Baghdād. Les mystiques le tiennent pour un très grand maître et le rangent, avec Muḥāsibī, parmi les représentants de la tendance modérée. Il eut, en effet, le net sentiment que, sans une...

  • ḤALLĀDJ AL (858 env.-922)

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    • 1 985 mots
    ...principales villes de l'Iraq. Très jeune il se sentit attiré vers une vie consacrée à Dieu seul. En 875, il vint à Bagdad où il fréquenta les milieux ṣūfis, vivant près de Amr al-Makkī, puis il suivit l'enseignement de Djunayd, un des représentants de l'école les plus en vue, posé, équilibré, savant,...
  • ḤAQĪQA

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    • 165 mots

    Terme arabe qui signifie « réalité » ; il est à rapprocher du mot Ḥaqq, par lequel les mystiques musulmans désignent la Vérité de l'essence divine créatrice et qui forme un couple avec le mot Khalq, l'Univers de la création dans lequel le Ḥaqq s'épiphanise. Dans la terminologie...

  • HAQQANI MEHMET NAZIM ADIL AL- cheikh (1922-2014)

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    • 218 mots

    Autorité spirituelle du soufisme, branche mystique de l’islam, le chef religieux turc chypriote cheikh Nazim était internationalement respecté.

    Né le 23 avril 1922 à Larnaca, Mehmet Nazim Adil est lié par sa famille à la longue tradition des confréries soufies (ṭarīqaṣūfī). Il est...

  • HINDĪ LANGUE & LITTÉRATURE

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    • 8 335 mots
    Chacune est le véhicule d'une grande tradition religieuse. L'avadhī, primitivement parlé dans la province d'Aoudh, autour d'Allahābād, estla langue des sūfī indiens. L'un des premiers chefs-d'œuvre de la littérature hindī est la Padmāvat, roman mystique en vers composé par Mālik...
  • IBN AL-FĀRIḌ (1181-1234)

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    • 317 mots

    Poète ṣūfi. Si l'on excepte deux pèlerinages qu'il a faits à La Mecque, ‘Umar b. Alī (Sharaf al-dīn) Abū l-Qāsim al-Miṣrī al-Sa‘di Ibn al-Fāriḍ mène une vie de retraite sur les collines voisines du Caire, ville où il est né et dans laquelle il revient à la fin de sa vie. « D'une magnifique indépendance...

  • IBN ‘ARABĪ (1165-1241)

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    • 4 422 mots

    Prestigieuse figure du soufisme, et l'un des plus grands visionnaires de tous les temps, Ibn ‘Arabī est le théoricien du monisme ontologique et théologal, le grammairien de l'ésotérisme musulman. Sa doctrine a ébranlé le monde de la pensée islamique, suscitant nombre de controverses. Son œuvre, authentique...

  • ISLAM (La religion musulmane) - Les fondements

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    ...ceux qui avaient la nostalgie de la vie pauvre et simple des débuts de l'islam, un fossé se creusa. Cette tension fut au point de départ du mouvement soufi (ṣūfī), mot qui est souvent rendu par «   mystique » mais dont le sens est plus large. Ainsi se dégagèrent, parmi les compagnons, des personnalités...
  • ISLAM (La religion musulmane) - Les sciences religieuses traditionnelles

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    • 12 170 mots
    Celui qui aspire à Dieu, le murīd, est généralement désigné comme étant un mutaṣawwif, c'est-à-dire un homme qui entre dans la voie spirituelle, le taṣawwuf, et qui, s'il parvient au terme, sera un ṣūfī. Mais le mot ṣūfī a pris un sens beaucoup plus large ; il s'applique...
  • ISLAM (Histoire) - Le monde musulman contemporain

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    • 31 426 mots
    • 12 médias
    ...hanéfite régulier. Dans le Nord-Ouest, et sporadiquement dans le reste du pays, ils étaient liés – et le sont maintenant encore – à l'un des quatre courants soufis de l'Asie centrale : au premier rang, la Naqshbandiyya, représentée en Chine par deux branches ennemies, la Khafiyya (en chinois Hufeiye) dite...