SOUVERAINETÉ
Articles
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LIBÉRALISME
- Écrit par Francis BALLE
- 6 823 mots
- 1 média
...que la Déclaration des droits de l'homme de 1789. La Révolution française consacre en même temps qu'elle achève le siècle des Lumières. C'est sous la forme du principe de la « souveraineté nationale » que la démocratie est instaurée en France. La souveraineté n'appartient pas... -
LOI
- Écrit par Georges BURDEAU et Encyclopædia Universalis
- 12 675 mots
- 1 média
...hommes de la Constituante est en effet la seconde voie permettant à la loi d'être tout à la fois volonté du peuple et œuvre de la raison. En attribuant la souveraineté à la Nation, c'est-à-dire à une entité distincte de l'addition des individus qui la composent, les hommes de la Révolution ont rendu nécessaire... -
NATIONALISME
- Écrit par Raoul GIRARDET
- 3 760 mots
...d'une collectivité ayant, par suite des circonstances diverses, pris conscience de son individualité historique de créer et de développer son propre État souverain. Dans le cadre d'un État-nation déjà constitué, il peut apparaître, sur le plan politique, comme le souci prioritaire de défendre l'indépendance... -
NATIONALITÉS PRINCIPE DES
- Écrit par André THÉPOT
- 2 490 mots
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...la théorie du Contrat socialde Rousseau : « Tout homme étant libre et maître de lui-même, nul ne peut, sous quelque prétexte que ce puisse être, l'assujettir sans son aveu. » L'idée de la volonté générale débouchait finalement sur l'idée de la souveraineté nationale. -
NON-INTERVENTION
- Écrit par Georges FISCHER
- 600 mots
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Principe suivant lequel aucun État n'a le droit de s'ingérer dans l'examen et la solution d'une affaire relevant de la compétence d'un ou de plusieurs autres États. Ce principe a souvent été violé dans le passé (Sainte-Alliance, protection par un État de ses ressortissants et de leurs biens à l'étranger...
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POLITIQUE - La philosophie politique
- Écrit par Éric WEIL
- 10 309 mots
- 1 média
Jean Bodin élaborera le concept de souveraineté de l'État, c'est-à-dire du prince, en toute clarté. Ce qu'implique ce concept n'en est pas moins présent chez Machiavel et s'y dessine peut-être mieux. Le souverain (roi, aristocratie, assemblée) est le défenseur de la société ; il a tous les droits,... -
POLITIQUE - Le pouvoir politique
- Écrit par Jean William LAPIERRE
- 7 269 mots
Lasouverainetédu pouvoir dont les décisions et les commandements concernent toute une société globale ne signifie pas que ce pouvoir est nécessairement absolu, comme l'ont soutenu certains théoriciens (Bodin au xvie siècle, Hobbes au xviie). Elle signifie seulement qu'il est le pouvoir... -
POLITIQUE - Les régimes politiques
- Écrit par Georges BURDEAU
- 8 505 mots
...sincérité avec laquelle les institutions et la pratique politiques consacrent l'origine populaire du pouvoir, le peuple ne peut exercer directement sa souveraineté. Là même où les mécanismes de la démocratie directe (initiative populaire, veto, référendum) sont en vigueur, comme dans la Confédération... -
POPULISME
- Écrit par Pierre-André TAGUIEFF
- 10 928 mots
- 9 médias
La démocratie moderne marche sur deux pieds. La souveraineté du peuple constitue le pilier populiste du régime démocratique, l’autre pilier étant le constitutionnalisme, censé encadrer et limiter l’expression de la volonté populaire tout en garantissant le pluralisme. Entre le principe de la souveraineté... -
POUVOIR
- Écrit par Catherine COLLIOT-THÉLÈNE
- 1 455 mots
Catégorie centrale de la pensée politique moderne, la notion de pouvoir hérite d'une histoire complexe où la tradition de la philosophie antique (des sophistes à Aristote) se croise avec des représentations issues du christianisme. Les conflits d'attribution entre autorités temporelles (l'empereur...
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PROSTITUTION À L'ÉPOQUE MODERNE (XVe-XVIIIe SIÈCLES)
- Écrit par Amélie MAUGÈRE
- 3 102 mots
- 3 médias
...aux indigents valides des travaux pénibles). L’ordre patriarcal et la communauté de proximité continuent de régir les comportements quotidiens, mais la loi du Prince et sa police, surtout lorsqu’il s’agit des marginaux, s’imposent de plus en plus. Cette chasse aux vagabonds et aux racoleuses atteste de... -
RÉGALIENS DROITS
- Écrit par Solange MARIN
- 611 mots
Du mot latin rex (rix en langue celte), les droits régaliens sont les droits du roi découlant de sa souveraineté et, par extension, ceux de l'État souverain. Quelle que soit la nature du souverain et quelle que soit la source reconnue de son pouvoir, ces droits lui sont clairement reconnus...
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RÉPUBLIQUE
- Écrit par Jean-Claude BUSSIÈRE
- 1 275 mots
Du fronton de nos monuments aux chapitres de nos manuels de droit et d'histoire, la familiarité que nous entretenons avec la notion de république nous renvoie à une polysémie et à des enjeux historiques où celle-ci endosse, tour à tour, le rôle d'une catégorie d'analyse et celui d'étendard de la forme...
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ROUSSEAU JEAN-JACQUES (1712-1778)
- Écrit par Bernard GAGNEBIN
- 4 968 mots
- 2 médias
...parties contractantes, d'une convention. Pacte d'association donc, qui n'est suivi d'aucun pacte de sujétion. Non seulement le peuple est la source de la souveraineté, mais encore, il apparaît comme celui qui exerce cette souveraineté. Celle-ci demeure – pour reprendre les expressions percutantes de Rousseau... -
SUFFRAGE UNIVERSEL
- Écrit par Dominique CHAGNOLLAUD
- 4 493 mots
...demeure pas moins que les élus, malgré l'avènement du suffrage universel, ont un mandat qui reste encore de nos jours étrangement « représentatif ». En vertu de la théorie élaborée par Sieyès, la souveraineté n'appartient pas au peuple mais à la nation, personne morale distincte des individus... -
SUPRANATIONALITÉ
- Écrit par Jacques TÉNIER
- 2 183 mots
Les constructions nationales ont hérité d'une conception théologique et monarchique de la souveraineté. Celle-ci est « une, indivisible, inaliénable et imprescriptible », selon l'article 1er du titre III de la Constitution française du 3 septembre 1791. Le xixe siècle est celui...
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VARSOVIE (PACTE DE)
- Écrit par Mario BETTATI et Encyclopædia Universalis
- 6 014 mots
- 6 médias
...bilatéralisme renforçait donc le multilatéralisme, mais ces engagements ne privaient pas les États membres de toutes les prérogatives attachées à leur souveraineté. Ainsi, le stationnement des troupes étrangères sur le territoire d'un État membre demeurait soumis à son accord. Le traité de Varsovie rappelle... -
VATICAN CITÉ DU
- Écrit par Encyclopædia Universalis et Émile POULAT
- 4 605 mots
- 5 médias
...juristes s'efforcent de définir une règle de droit ayant valeur générale et universelle. En regard de cela, la réalité internationale est faite d'États souverains que ne domine aucune instance supérieure : chacun n'est lié que par les engagements qu'il a souscrits et, pour le reste, demeure seul maître...