SYMBOLISME, littérature
Articles
-
LE CULTE DU MOI, Maurice Barrès - Fiche de lecture
- Écrit par Guy BELZANE
- 1 481 mots
Première œuvre d'un débutant, Sous l'œil des barbares rapporte, sous la forme de tableaux très imprégnés du symbolisme en vogue à l'époque, « l'histoire des années d'apprentissage d'un moi, âme ou esprit ». Il s'agit pour le « héros », jeune homme sans nom... -
DAI WANGSHU [TAI WANG-CHOU] (1905-1950)
- Écrit par Michelle LOI
- 1 268 mots
...de Gourmont... Les Contemporains publient aussi L'Art poétique de Dai Wangshu, un art en seize points, dont l'inspiration lui est venue des symbolistes français à travers les théories de Remy de Gourmont et de Rubén Darío. Mais l'école de Dai, alors à son apogée, est aussi près de sa fin :... -
DÉCADENCE
- Écrit par Bernard VALADE
- 9 946 mots
...l'artificiel, défendue par Oscar Wilde, est au cœur du décadentisme qui n'est pas seulement une réaction négative au naturalisme, un simple avatar du mouvement symboliste, une transition. L'imaginaire décadent marque les œuvres de Baudelaire, Poe, De Quincey, Flaubert, Gautier, comme celles de Bourges, Peladan,... -
DES ESSEINTES
- Écrit par Antoine COMPAGNON
- 485 mots
Personnage de À rebours (1884), roman avec lequel Huysmans se sépare du mouvement naturaliste pour prendre place auprès des décadents. Le duc Jean Des Esseintes, dont le modèle fut peut-être Robert de Montesquiou, le même qui devint plus tard, chez Proust, monsieur de Charlus, est un héros...
-
DUJARDIN ÉDOUARD (1861-1949)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 124 mots
Écrivain, essayiste, poète et ami de Mallarmé, connu surtout pour son roman Les lauriers sont coupés (1887), où il emploie pour la première fois le « monologue intérieur », procédé tout à fait nouveau d'expression psychologique, repris par Joyce dans Ulysse.
Dujardin a été associé...
-
ÉCOLE LITTÉRAIRE
- Écrit par François TRÉMOLIÈRES
- 2 645 mots
La notion d'école littéraire est rarement employée en un sens rigoureux. Qui dit école, en effet, dit ou devrait dire relation de maître à disciple(s), transmission réglée d'un enseignement. La littérature, dans la définition même la plus vague, se laisse assez mal décrire en ces termes – plus mal encore...
-
ELIOT THOMAS STEARNS (1888-1965)
- Écrit par Henri FLUCHÈRE
- 4 227 mots
- 2 médias
...condamne aussi la sentimentalité, l'apitoiement sur soi, l'ambition qu'avait la poésie d'être asymptotique à la musique. Il modernise l'image, emprunte aux symbolistes leur familiarité avec les symboles, et à Laforgue en particulier le procédé du contraste des tons qui conduit à l'humour, aux ruptures de... -
EMERSON RALPH WALDO (1803-1882)
- Écrit par Maurice GONNAUD
- 1 559 mots
Ainsila critique contemporaine a pu faire d'Emerson le prophète du symbolisme dans la littérature américaine. Son essai sur le poète, « The Poet » (Essays, Second Series), mérite d'être placé au nombre des grands manifestes du xixe siècle, entre la Défense de la poésie de Shelley... -
ESPAGNE (Arts et culture) - La littérature
- Écrit par Jean CASSOU , Corinne CRISTINI et Jean-Pierre RESSOT
- 13 753 mots
- 4 médias
...lieu d'indiquer que la poésie espagnole avait commencé de se rénover sous l'impulsion du Nicaraguayen Rubén Darío (1867-1916), qui vécut à Paris où il reçut l'influence du symbolisme français et surtout de Verlaine, qu'il combina avec sa sensibilité indienne pour créer un lyrisme d'une tonalité musicale... -
ESTHÉTISME
- Écrit par Jean-Paul BOUILLON
- 744 mots
Le terme d'esthétisme et celui d'esthète, qui lui est lié, se réfèrent à des notions beaucoup plus récentes et plus particularisées que celle d'« esthétique », mot dont ils sont cependant dérivés. Alors que ce dernier terme remonte au grec et qu'il désigne, depuis Baumgarten au milieu du...
-
FORMALISME RUSSE
- Écrit par Georges NIVAT
- 3 400 mots
- 1 média
...vers russe ». On peut dire que la première recherche « formaliste » russe fut cet énorme recueil d'articles rassemblés en 1910 par Biély sous le titre Symbolisme. Biély s'y livre à une étude de la « morphologie comparée des poètes lyriques russes » et définit le vers comme une sorte de lutte constante... -
FORT PAUL (1872-1960)
- Écrit par Hélène LACAS
- 686 mots
Fils d'un minotier champenois qui s'installe à Paris en 1878, Paul Fort fait ses études secondaires au lycée Louis-le-Grand et se lie d'amitié avec Pierre Louÿs et André Gide, élèves de l'École alsacienne.
Se destinant à Saint-Cyr, il est influencé par ses amis, qui l'orientent...
-
GAUTIER THÉOPHILE (1811-1872)
- Écrit par Pierre MOREAU
- 1 460 mots
- 1 média
...blanc majeur » de ces variations sur le thème des correspondances que le xviiie siècle avait transmis au romantisme et que le romantisme transmettra au symbolisme. Dans un poème intitulé « Cariatides », il y a ce même type de transpositions d'art – autre effet de correspondances – que dans « Les Phares... -
GEORGE STEFAN (1868-1933)
- Écrit par Marie-Claude DESHAYES
- 829 mots
Le rôle et l'influence de Stefan George restent très discutés en Allemagne. Les uns voient en lui le grand restaurateur du lyrisme, l'esthète au-dessus de la mêlée ; les autres un poète ésotérique et réactionnaire, se complaisant dans la grandiloquence et le formalisme (ainsi Brecht en 1928 : « Le...
-
GHIL RENÉ GUILBERT dit RENÉ (1862-1925)
- Écrit par Antoine COMPAGNON
- 314 mots
Mallarmé préfaça lui-même, en 1886, le Traité du verbe, ouvrage d'un jeune poète de vingt-quatre ans, René Ghil. Celui-ci y systématisait, sous le nom d'« instrumentation verbale », le principe de valeur des sons fondamentaux que Rimbaud avait introduit dans son sonnet des Voyelles...
-
GOURMONT REMY DE (1858-1915)
- Écrit par Daniel OSTER
- 832 mots
S'il fut un esprit attentif jusqu'à la passion au « paysage littéraire » (l'expression est de lui) de son temps, c'est bien Remy de Gourmont pour qui « la littérature est peut-être avec la religion la passion abstraite qui secoue le plus violemment les hommes ». En plein essor de la « littérature...
-
HAUPTMANN GERHART (1862-1946)
- Écrit par Michel-François DEMET
- 1 661 mots
- 1 média
Lesymbolisme singulièrement éclatant de cette pièce est pour l'auteur la réponse à son sentiment de la détresse du monde, sentiment qu'il éprouve avec une particulière acuité après la Première Guerre mondiale, qui est pour lui synonyme d'effondrement de la conscience morale et religieuse, de chute de... -
HUYSMANS JORIS-KARL (1848-1907)
- Écrit par Françoise GAILLARD
- 1 452 mots
- 1 média
« Un inexplicable amalgame d'un Parisien raffiné et d'un peintre de la Hollande », tel est, selon ses propres termes, le portrait de Joris-Karl Huysmans. Si l'on y ajoute une sensibilité maladive et exacerbée, une bile toujours prête à s'échauffer et à se déverser en flots de hargne...
-
IVANOV VIATCHESLAV IVANOVITCH (1866-1949)
- Écrit par Alexandre BOURMEYSTER
- 711 mots
Né à Moscou, Ivanov poursuit ses études universitaires à Berlin sous la direction de Mommsen (1886) : philologie, archéologie, philosophie. À partir de 1891, il voyage à travers l'Europe, se rend en Palestine, à Alexandrie, effectue de brefs séjours en Russie, mais vit principalement en Italie. Traducteur...
-
KAHN GUSTAVE (1859-1936)
- Écrit par France CANH-GRUYER
- 370 mots
Le critique d'art et poète Gustave Kahn, ami de Jules Laforgue et disciple de Mallarmé, eut un rôle important au sein du mouvement symboliste. Après des études de lettres et d'histoire à la Sorbonne et à l'École des chartes, il effectue son service militaire en Tunisie ; on retrouvera souvent...