LATIN THÉÂTRE
Articles
-
LATINES (LANGUE ET LITTÉRATURE) - Le théâtre
- Écrit par Jacques LACARRIÈRE
- 1 870 mots
Le théâtre latin présente un certain nombre de caractères propres qui le différencient notablement du théâtre grec : prééminence des éléments spectaculaires sur le texte, non-périodicité des jeux théâtraux, tendance à un réalisme excessif, autonomie des techniques et du sujet, souvent inspiré des œuvres...
-
ACCIUS (170 av. J.-C.-? 86 av. J.-C.)
- Écrit par Élizabeth BINE
- 194 mots
Lucius Accius (parfois aussi écrit Attius) est, sans nul doute, le plus grand poète tragique romain. Il était fils d'un affranchi qui avait reçu un lot de terre près de Pisaurum, en Ombrie. On pense qu'il connut Pacuvius et qu'il lui aurait lu, à Tarente, le texte de sa première tragédie. Il ne fréquenta...
-
ACTEUR
- Écrit par Dominique PAQUET
- 6 818 mots
- 1 média
...l'interprète : celle de l'imitation contaminante qui conduit, selon les Pères de l'Église, à une véritable prostitution du corps et de l'âme, le jeu pervers de l'illusion aboutissant à Rome à une exclusion sociale de l'acteur extrêmement violente dont l'Âge classique verra encore les effets. -
AMPHITRYON, Molière - Fiche de lecture
- Écrit par Guy BELZANE
- 1 504 mots
- 1 média
La seconde interdiction du Tartuffeen 1667contraint Molière à chercher un nouveau sujet de pièce. Il le puise dans la mythologie grecque et le théâtre latin en reprenant l'histoire d’Amphitryon, déjà traitée, entre autres, par Plaute (Amphitruo, 187 av. J.-C.) et, plus récemment,...
-
ARIOSTE L' (1474-1533)
- Écrit par Encyclopædia Universalis et Paul RENUCCI
- 6 208 mots
L'influence des auteurs latins ne saurait surprendre chez celui qui fut, avec Machiavel et le cardinal Bibbiena, un des pionniers de la comédie classique en Italie, si l'on considère que jusqu'aux premières années du xvie siècle les pièces représentées devant un public cultivé à... -
ATELLANES, théâtre
- Écrit par Alain LABROUSSE
- 209 mots
Farces du théâtre latin. Il s'agissait probablement de comédies rustiques improvisées, jouées par des caractères masqués. Ces farces tiraient leur nom de la ville d'Atella en Campanie, et il semble qu'elles soient nées parmi les populations italiques parlant le dialecte osque. Dans la Rome antique,...
-
CAECILIUS STATIUS (220 av. J.-C.?-? 166 av. J.-C.)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 183 mots
Poète comique latin de la génération précédant Térence, Caecilius a peut-être passé sa jeunesse auprès d'Ennius. Il était courant à l'époque de faire composer des divertissements dramatiques par des esclaves instruits, et Caecilius était esclave, d'où son nom de Statius. D'après un passage,...
-
COMÉDIE
- Écrit par Robert ABIRACHED
- 5 413 mots
- 1 média
Curieusement, c'est une semblable trajectoire que la comédie va suivre àRome : là aussi, il existait une vivace tradition théâtrale populaire, des danses étrusques aux chants fescennins et aux « satires » truffées de danses, de pantomimes et de lazzi. Mais, lorsque apparut Plaute (254-184),... -
DÉCLAMATION, théâtre
- Écrit par Dominique PAQUET
- 901 mots
Issue directement de la rhétorique latine, telle que Cicéron et Quintilien l'ont recueillie des Grecs, la déclamation relève de la pronunciatio, moment ou partie du discours qui enseigne à l'orateur l'usage efficace de sa voix en fonction de la forme et du style, du but à atteindre...
-
ENNIUS QUINTUS (239-169 av. J.-C.)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 609 mots
-
FESCENNINS CHANTS
- Écrit par Alain LABROUSSE
- 226 mots
Les Fescennini versus, ou encore carmina Fescennina, étaient des dialogues satiriques en vers latins appartenant à l'ancien fonds italique. Ils étaient chantés par des danseurs masqués lors des vendanges, des moissons et probablement à l'occasion d'autres fêtes rustiques. Ils ressemblaient aux chansons...
-
LATINES (LANGUE ET LITTÉRATURE) - La littérature
- Écrit par Pierre GRIMAL
- 8 573 mots
- 2 médias
Parallèlement à l'épopée naissait et se développait une littérature dramatique. Livius Andronicus composa, en 240 avant J.-C., la première tragédie. Semblable à celles que l'on jouait à Syracuse ou à Tarente, elle conservait cependant des éléments italiques issus de spectacles populaires,... -
LIVIUS ANDRONICUS LUCIUS (env. 278-env. 204 av. J.-C.)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 236 mots
Esclave grec affranchi, Livius gagna sa vie en enseignant le latin et le grec à Rome. Son œuvre principale, Odyssia, traduction de L'Odyssée d'Homère, fut peut-être conçue comme ouvrage scolaire : Horace la lut à l'école. Écrite en mètres saturniens italiens primitifs, elle a peu de qualités...
-
MIME ET PANTOMIME
- Écrit par Tristan RÉMY
- 2 883 mots
- 4 médias
À Rome, sous la République, la parodie des personnages appartenant à la classe dominante s'étendit à l'expression des sentiments sous les traits du niais, de l'amoureux, de l'avare, et à la raillerie de types populaires : belluaire, athlète, gladiateur, guerrier, poète. Mais... -
PACUVIUS MARCUS (env. 220-env. 130 av. J.-C.)
- Écrit par Élizabeth BINE
- 108 mots
Né à Brindes vers ~ 220, selon Cicéron, neveu et élève d'Ennius, qui l'emmena à Rome, Pacuvius fut à la fois peintre et poète tragique ; sur la fin de sa vie, il se retira à Tarente, où il mourut. En tant qu'auteur dramatique Pacuvius eut, de son vivant, un succès considérable ; Cicéron le met au premier...
-
PLAUTE (env. 254-184 av. J.-C.)
- Écrit par Barthélemy A. TALADOIRE
- 2 543 mots
-
SCÉNOGRAPHIE
- Écrit par Jean CHOLLET
- 6 527 mots
- 3 médias
..., qui contribue aux côtés du texte, de la musique et des costumes, à la notion de spectacle total, inauguré par le théâtre grec de cette époque. Plus tard, à Rome, la skênê grecque est remplacée par le mur de scène (frons scenae) percé de trois baies. Dans un premier temps, il est décoré de... -
SÉNÈQUE (4 av. J.-C. - 65 apr. J.-C.)
- Écrit par Ilsetraut HADOT
- 4 283 mots
- 1 média
Neuf tragédies attribuées à Sénèque ont été conservées : Hercule furieux (Hercules furens), Les Troyennes (Troades), Les Phéniciennes (Phoenissae), Médée (Medea), Phèdre(Phaedra), Œdipe (Oedipus), Agamemnon, Thyeste (Thyestes), et Hercule sur l'Œta (Hercules Oetaeus), auxquelles... -
TÉRENCE (env. 190-env. 159 av. J.-C.)
- Écrit par Barthélemy A. TALADOIRE
- 2 618 mots
Média