TRAVAIL
Articles
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CLASSES SOCIALES - Classes moyennes
- Écrit par Louis CHAUVEL
- 3 553 mots
- 1 média
...d'un niveau de consommation typique de celui des catégories supérieures à celles de ses parents. Surtout, la dépatrimonialisation, autrement dit le fait que le travail salarié permettait peu à peu de se loger et de s'installer dans la vie sans avoir bénéficié au préalable d'un héritage ou d'une aide substantielle... -
CLASSES SOCIALES - La théorie de la lutte de classes
- Écrit par André AKOUN
- 8 290 mots
...Lorsque Marx explique l'histoire par l'existence et l'affrontement radical des classes sociales, il s'appuie sur une anthropologie philosophique qui fait du travail l'origine de ce qu'il y a d'humain dans l'homme. Le travail, négation par l'homme de la nature et de sa nature, est ainsi posé comme l'acte... -
COMMUNE DE PARIS
- Écrit par Édith THOMAS
- 6 498 mots
- 8 médias
Mais c'est dans le domaine du travail que la Commune de Paris amorce son œuvre la plus profonde de précurseur. La Commission du travail, de l'industrie et des échanges est dirigée par un ami de Marx, Frankel, qui avait reconstitué, avec Varlin, le conseil fédéral de l'Internationale. « Nous ne devons... -
CONTRÔLE OUVRIER
- Écrit par Jean-Claude KLEIN
- 592 mots
La notion de contrôle ouvrier, apparue au début du xxe siècle dans des cercles restreints de la social-démocratie européenne, a pris un relief historique avec la révolution russe d'octobre 1917. Envisagée d'un point de vue instrumental, elle se présente comme une revendication destinée...
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COOPÉRATIVES
- Écrit par Denis CLERC
- 10 110 mots
Les vingt-huit ouvriers tisserands qui fondèrent, en 1844, dans une bourgade située aux portes de Manchester, la Société des équitables pionniers de Rochdale ignoraient sans doute qu'ils entraient du même coup dans l'histoire. Ce n'était pourtant pas la première des coopératives : dans le ...
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DÉCROISSANCE
- Écrit par Fabrice FLIPO
- 6 858 mots
- 1 média
...développer des lectures très hétérodoxes de Marx, qui ont souvent été bien accueillies chez les objecteurs de croissance. Le pivot de cette critique est le travail. Elle considère que la classe ouvrière a été fonctionnellement intégrée dans le capitalisme à partir du moment où elle a fait sien le culte bourgeois... -
ESCLAVAGE, notion d'
- Écrit par Universalis
- 1 406 mots
Aucun projet d'abolition de ce système économique n'est élaboré avant les physiocrates et Adam Smith, qui affirme la meilleureproductivité du travail libre : la liberté économique implique la liberté individuelle (La Richesse des nations, 1776). C'est à partir de cette nouvelle conceptualisation... -
LES DÉSORDRES DU TRAVAIL (P. Askenazy)
- Écrit par Denis CLERC
- 999 mots
Pendant longtemps, la pénibilité et la dangerosité du travail ont été analysées largement comme le revers de la médaille du taylorisme et du travail à la chaîne. C'était, pensait-on, la conséquence des « cadences infernales », du travail de nuit, de la monotonie qui va de pair avec la parcellisation...
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DES PRINCIPES DE L'ÉCONOMIE POLITIQUE ET DE L'IMPÔT, David Ricardo - Fiche de lecture
- Écrit par Nicolas CHAIGNEAU
- 1 148 mots
- 1 média
...si l'on excepte la rente touchée par les propriétaires fonciers (dont Ricardo montre au chapitre II qu'elle n'apparaît pas dans la composition du prix), il s'agit de préciser les relations entre le salaire des travailleurs et le profit des capitalistes qui ont participé à la production du même bien. C'est... -
DIVISION DU TRAVAIL SOCIAL
- Écrit par Claude JAVEAU
- 1 290 mots
La division du travail est l'un des concepts les plus anciens des sciences du social. Il concerne toute organisation stable ayant pour effet de coordonner des individus ou des groupes se livrant à des activités différentes, mais intégrées les unes par rapport aux autres. Selon l'économie politique...
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DURKHEIM ÉMILE (1858-1917)
- Écrit par Philippe BESNARD et Raymond BOUDON
- 11 042 mots
- 1 média
Dans la Division du travail, Durkheim, encore largement sous l'influence d'Auguste Comte, tente d'établir une loi évolutive : celle du passage de la solidarité mécanique à la solidarité organique. -
ÉCHANGE TERMES DE L'
- Écrit par Jean-Marc SIROËN
- 3 473 mots
Les termes de l'échange nets ne prennent pas en compte l'évolution de la productivité, notamment celledu travail (rapport entre la production ou la valeur ajoutée et la quantité de travail utilisée). Des gains de productivité, qui réduisent le coût de production, permettent un abaissement des prix... -
ÉCONOMIE (Définition et nature) - Une science trop humaine ?
- Écrit par Bernard GUERRIEN
- 4 865 mots
...controversé est celui de la « baisse tendancielle du taux de profit » (énoncée par Karl Marx). L'idée est simple : si on pense que toute valeur vient du travail, et qu'avec le temps le travail accumulé (sous la forme de machines, d'équipement, de locaux, etc.) ou « travail mort » augmente par rapport au... -
ÉCONOMIE SOCIOLOGIE DE L'
- Écrit par Frédéric LEBARON
- 4 596 mots
- 1 média
...sociologie du travail, qui s'épanouit surtout dans l'après-guerre, en particulier en Europe, parallèlement à l'apogée du « fordisme ». En un sens, c'est d'ailleurs autour de la question du travail et des relations professionnelles que subsiste, dans l'immédiat après-guerre, un regard... -
ÉCONOMIE (Histoire de la pensée économique) - Les grands courants
- Écrit par Jérôme de BOYER
- 8 693 mots
- 10 médias
...monnaie n'est que le moyen de sa circulation : la richesse se compose des marchandises tant industrielles qu'agricoles, qui sont produites par le travail. Le travail étant la source de la valeur, il constitue l'unité de mesure dans les échanges : l'échange des marchandises est réglé par la... -
ÉCONOMIE (Histoire de la pensée économique) - L'école classique
- Écrit par Daniel DIATKINE
- 6 879 mots
- 3 médias
Une façon jugée commode par Ricardo d'exprimer les conditions de production est d'utiliser la notion de quantité de travail nécessaire à la production des marchandises. Ces quantités incluent le travail direct (payé à l'occasion de production du bien considéré) et le travail indirect (payé à l'occasion... -
ÉCONOMIE (Histoire de la pensée économique) - Marxisme
- Écrit par Michel ROSIER
- 6 819 mots
- 2 médias
Dans les Théories sur la plus-value, Marx énonce que, malgré ce fétichisme, certains économistes classiques ont « senti » que la valeur est le travail, notamment Adam Smith et David Ricardo, mais qu'ils ont été incapables de démontrer que la valeur est nécessairement le travail. Dans ... -
ÉCONOMIE (Histoire de la pensée économique) - Keynésianisme
- Écrit par Olivier BROSSARD
- 8 248 mots
...postulat de l'économie classique ». Ce postulat résulte d'une application directe de la théorie de l'utilité marginale (Stanley Jevons, Carl Menger) au comportement des salariés. Ces derniers sont censés offrir leur travail jusqu'à ce que la désutilité marginale de celui-ci, c'est-à-dire le sacrifice... -
ÉCONOMIE (Histoire de la pensée économique) - Économie des conventions
- Écrit par Philippe BATIFOULIER
- 1 525 mots
Il en va de même pour la qualité des biens comme pour celle dutravail. Cette qualité (la productivité par exemple) n'est pas donnée mais découle des critères d'évaluation choisis par l'évaluateur. La compétence n'est pas uniquement un attribut de la personne. Elle est le... -
ÉCONOMIE MONDIALE - 2024 : croissance faible, désinflation et fragmentation accrue
- Écrit par Jean-Pierre FAUGÈRE
- 5 934 mots
- 6 médias
...de l’allocation énergie à destination des retraités (fuel allowance) a été ainsi perçue comme une trahison. En octobre, le gouvernement dépose un projet de loi Employment Rights Bill visant à apporter aux salariés une protection minimale en limitant les contrats « zéro heure » – l’employeur devant...