UNIVERSAUX, philosophie
Articles
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UNIVERSAUX, philosophie
- Écrit par Jean JOLIVET
- 829 mots
La question des universaux est posée (mais non résolue, par dessein exprès de l'auteur) dans l'Introduction (Eisagogè) de Porphyre (iiie s.) à la Logique d'Aristote : les genres et les espèces existent-ils réellement ou sont-ils de pures conceptions de l'esprit ? Par...
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ABÉLARD PIERRE (1079-1142)
- Écrit par Jean JOLIVET
- 1 335 mots
- 1 média
...indéniable tendance au platonisme). Dans ses deuxième et troisième Gloses sur Porphyre, il établit avec beaucoup de force et de subtilité que les « universaux » (universalia : ce sont les genres et les espèces) ne peuvent aucunement être des choses qui résideraient dans les sujets singuliers, ou... -
BIEN, philosophie
- Écrit par Monique CANTO-SPERBER
- 6 623 mots
- 1 média
...vie, une activité, un bien sont objectivement bons, s'ils sont des biens qu'on ne peut manquer de désirer, sans lesquels on ne peut pas être heureux. Ce qui donne à ces biens leur dimension objective tient au caractère universel et justifié pour chacun du désir dont ils sont l'objet. Ils correspondent... -
CONCEPT
- Écrit par Jean LADRIÈRE
- 3 826 mots
Le statut et le rôle du concept ont suscité de nombreux et importants débats philosophiques. On se bornera ici à quelques indications, en évoquant d'abord la querelle des universaux. Cette querelle qui joua un grand rôle au Moyen Âge, et qui concerne la relation entre le concept et le réel,... -
GUILLAUME DE CHAMPEAUX (1070?-1121)
- Écrit par Olivier JUILLIARD
- 892 mots
- 1 média
Le maître d'Abélard, célèbre par les critiques que celui-ci lui adresse à propos des universaux. Si forte est la personnalité d'Abélard et si profonde son influence sur tout le xiie siècle scolastique qu'on en oublie souvent l'importance de son maître, qu'il traite lui-même de haut....
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LOGIQUE INDIENNE
- Écrit par Kuno LORENZ
- 6 569 mots
...constructions conceptuelles plus élaborées, relèvent d'un réalisme épistémologique. Elles diffèrent en ceci que les mīmāṁsakas traitent les objets comme des universaux (ākṛti, c'est-à-dire forme, désigne ce à quoi un terme renvoie), tandis que les naiyāyikas les traitent comme des individus (ce à quoi un terme... -
NOMINALISME
- Écrit par Paul VIGNAUX
- 3 593 mots
Si, adoptant la voie classique, on entre dans le nominalisme médiéval par le problème des universaux, on se demandera comment ces universaux se présentent à un médiéval formé dans la tradition logique issue d'Aristote. -
OCKHAM GUILLAUME D' (1287 env.-1347)
- Écrit par Maurice de GANDILLAC et Jeannine QUILLET
- 6 678 mots
- 1 média
...instaurateur, tant pour ses adversaires que pour ses disciples, de la voie moderne, considère pourtant comme des novateurs ceux qui professent le réalisme des universaux et des relations ; pour l'essentiel, il se croit et se veut fidèle à la théorie aristotélicienne de la connaissance, mais en la libérant des... -
ONTOLOGIE
- Écrit par Paul RICŒUR
- 15 658 mots
- 1 média
...c'est l'invariant de sens, ce qui fait qu'une chose est elle-même et non pas une autre, qu'elle est déterminée et par conséquent pensable. La querelle des universaux, au Moyen Âge, portera précisément sur le statut ontologique des universaux : les genres que nous pensons ne doivent-ils pas, d'une manière... -
PRAGMATISME
- Écrit par Gérard DELEDALLE
- 4 614 mots
...par déduction ; c'est par induction qu'on le dit blanc, noir, etc. La nature expérimentale de l'idée pragmatiste n'en est pas modifiée pour autant. Les universaux sont vides et a priori. Instruments de l'expérience, ils n'ont de sens que par elle. Ils n'imposent plus leur loi au monde des choses comme... -
ROSCELIN DE COMPIÈGNE (1050 env.-apr. 1120)
- Écrit par André CANTIN
- 417 mots
Philosophe, maître en Écriture sainte de la fin du xie siècle et du début du xiie, auteur d'une doctrine nominaliste qui le fit accuser de nier l'unité divine. Roscelin commence par enseigner la dialectique, avec grand succès, à Compiègne où il a dû naître. Ses rapports avec ...
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SIGNE ET SENS
- Écrit par Paul RICŒUR
- 7 783 mots
- 1 média
...par l'esprit, mais que nous tirons par abstraction de l'expérience sensible ; la pensée conceptuelle n'est pas un simple résultat de l'expérience sensible, mais elle dégage les formes abstraites, lesuniversaux comme on dira au Moyen Âge, de la gangue sensible qui les enveloppe.