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VERTU

Articles

  • VERTU

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    L'exigence de vertu s'ancre dans le désir de trouver une loi qui rendrait la répétition possible. Mais conquérir l'impassibilité, est-ce devenir un dieu ou son servile imitateur ? est-ce promouvoir la vie ou bien l'étouffer ? est-ce conquérir le bonheur ou, au contraire,...

  • ARISTOTE (env. 385-322 av. J.-C.)

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    ...partie essentielle de l'homme, qui est l'âme. Comme il y a deux parties de l'âme, rationnelle et irrationnelle, il y aura deux sortes d'excellence, ou vertus : les vertus intellectuelles, ou dianoétiques, et les vertus morales ; celles-ci expriment l'excellence de ce qui, dans la partie irrationnelle,...
  • ARISTOTÉLISME

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    ...l'individu, l'éthique consistera donc à déterminer les voies de son bonheur, qui s'identifient à celles de la vertu. Il n'y a pas de bonheur sans vie vertueuse. Or cette vie vertueuse ne se borne pas à la justice à l'égard des autres, elle implique également la modération à l'égard des désirs et...
  • BIEN, philosophie

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    L'eudémonisme antique, qui identifie la vie heureuse et la vie morale, est caractérisé par deux thèses : la vertu réalise la fonction humaine de raison ; l'accomplissement de cette fonction est le bonheur. Ce sont des thèses sur lesquelles Aristote revient plusieurs fois dans l'...
  • BONHEUR

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    ...font pas), mais parce qu'on le veut. Peut-on agir, pourtant, sans espérer ? Oui, répondent les stoïciens, et c'est ce qu'on appelle la vertu. La vertu, rapporte Diogène Laërce (VII, 89), est en effet « adoptée pour elle-même, non point par crainte ni par espoir », et c'est ce que Kant...
  • CIVISME

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    ...ce qui convient à lui-même » (La Nouvelle Héloïse, V, ii, p. 536). La place paraît faite pour le civisme que, cependant, Rousseau ne nommera jamais. C'est que toute vertu s'enracine dans l'amour de soi et doit avoir pour fin le bonheur de l'homme : « tout homme veut être heureux » (...
  • DESCARTES RENÉ (1596-1650)

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    ...blâmé sinon parce qu'il en use bien ou mal, et partie en ce qu'il sent en soi-même une ferme et constante résolution d'en bien user, c'est-à-dire de ne manquer jamais de volonté pour entreprendre et exécuter toutes les choses qu'il jugera être les meilleures : ce qui est suivre parfaitement lavertu. »
  • ÉTHIQUE

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    ...entités telles que la justice, l'égalité, la tempérance l'amitié, etc. Les Anciens ont été les premiers à essayer de fixer ces entités dans un tableau des vertus. Ainsi en est-il dans les dialogues socratiques sur le courage (Lachès), la pitié (Euthyphron), la justice (République). C'est surtout dans la...
  • GRÈCE ANTIQUE (Civilisation) - L'homme grec

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    ...est le seul moyen d'être heureux » – étant entendu, et c'est la deuxième partie du paradoxe, qu'on chasse alors la laideur de l'âme, partant, sa misère. On aboutit ainsi à l'une des grandes maximes fondamentales de la morale grecque, que la vertu trouve en elle-même sa récompense. Au ive siècle...
  • HAGIOGRAPHIE

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    L'hagiographie est, à proprement parler, un discours de vertus. Mais le terme n'a que secondairement, et pas toujours, une signification morale. Il avoisine plutôt l'extraordinaire et le merveilleux, mais seulement en tant qu'ils sont des signes. Il désigne l'exercice de « puissances » se...
  • HÉDONISME

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    ...disponibles, petites éternités de passage qu'il est loisible au sage de remémorer ou d'anticiper lorsque la douleur présente se fait trop insistante. La vertu épicurienne, c'est donc la santé du corps qui, soustraite à la fuite du temps par un jeu réglé de substitution, les unes aux autres, des images...
  • HONNEUR

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    « Serment sur l'honneur », « homme d'honneur », « religion de l'honneur ». L'honneur est un mot bien souvent employé, un concept universellement admis, célébré. Qui ne se souvient de la lettre de François Ier à sa mère Louise de Savoie, au soir de la bataille de...

  • JANKÉLÉVITCH VLADIMIR (1903-1985)

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    Les vertus sont les effets concrets dans l’action de ces trois principes. Si l’on peut tenir le Traité des vertus pour un aboutissement de l’œuvre de Jankélévitch, il n’en marque pas pour autant l’achèvement. Avec cet ouvrage, Jankélévitch a certes soldé la question de l’action, mais il n’a pas fondé...
  • JUSTIFICATION

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    Le sens classique du mot « juste » désigne celui qui accomplit les actes vertueux que lui indique sa raison délibérative et qui observe ainsi les lois établies et l'égalité souhaitable. « Nous appelons juste, dit Aristote, ce qui est susceptible de créer ou de sauvegarder, en totalité...
  • KANT EMMANUEL (1724-1804)

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    ...bonheur, objet de nos inclinations sensibles. Assurément la volonté bonne reste l'indispensable condition de ce qui nous rend dignes d'être heureux : la vertu. Mais, si elle est à ce titre le bien suprême, elle n'est pas encore le bien complet : le bien ne peut être souverain, pour reprendre l'expression...
  • LIBERTÉ

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    Ce passage du premier au deuxième niveau de problèmes se laisse aisément reconnaître dans la philosophie morale d'Aristote : sa théorie de l'action volontaire et involontaire, dans le livre III de l'Éthique à Nicomaque, constitue seulement un fragment enchâssé dans une enquête plus...
  • LUNYU (ENTRETIENS DE CONFUCIUS) (anonyme) - Fiche de lecture

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    ...l'homme de peu » (xiaoren). La noblesse dont il s'agit ici, quoique s'inspirant d'un concept social, prend chez Confucius un sens moral. Au contraire de l'homme de peu qui ne voit que son profit, l'homme de bien pratique la vertu parfaite (ren), ou du moins tend vers elle, jusqu'au...
  • MŒURS

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    ...soient pas absentes chez les Anciens, et notamment chez Platon, ces différents ordres de phénomènes sont saisis plutôt dans leur unité systématique que dans leur diversité.En effet, pour les Anciens, les lois, les mœurs, les vertus procèdent d'une même source et tendent vers un même but.
  • MORALE

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    • 15 745 mots
    Deux morales, celle de la simple vertu, celle de la sainteté, coexistent ainsi dans un équilibre toujours menacé : depuis que saint Ambroise a introduit les principes moraux du stoïcisme, tels qu'il les avait trouvés chez Cicéron, dans une morale pour chrétiens qui ne pouvaient plus se contenter...
  • PLATON (env. 428-env. 347 av. J.-C.)

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    ...Théétète, et il signifie que l'art socratique d'accoucher les âmes reste le préalable obligé de la dialectique. Aucune âme ne peut penser si elle n'est pasvertueuse ; la vertu la délivre de sa méchanceté, c'est-à-dire de sa bêtise, et de tout ce qui en elle est insensé.
  • PYTHAGORE (580 av. J.-C.?-? 500 av. J.-C.) ET PYTHAGORISME

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    ...les relations cultuelles étroites du héros « dorien » avec la divinité de Crotone dont Milon est le prêtre influent. Car le combat qu'il mène, c'est celui que toute l'action politique des pythagoriciens entend gagner : le combat du ponos contre la truphè, de la «  vertu » contre le « vice ».