VOILIERS
Articles
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VOILIERS
- Écrit par André MAURIC et Jean-Charles NAHON
- 5 856 mots
- 12 médias
Autrefois pratiquée par une minorité très restreinte, composée de fanatiques désintéressés ou d'amateurs fortunés, la voile est devenue aujourd'hui une activité très populaire. Elle s'est démocratisée grâce à l'avènement des constructions en série, réalisées en matériaux composites, dont la baisse des...
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BRICK
- Écrit par Jacques MÉRAND
- 72 mots
Apparu après 1750, le brick est un petit navire de guerre à voile, son importance étant désignée par le nombre de bouches à feu : brick de douze, de dix-huit canons... Gréé en voiles latines sur deux mâts, il peut devenir un voilier très fin, le brick-aviso, destiné aux missions rapides. Le brick de...
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FLÛTE, navire
- Écrit par Jacques MÉRAND
- 81 mots
Lourd bateau à voiles, d'origine hollandaise, destiné aux transports de marchandises. Étienne Cleirac mentionne la flûte dans ses Termes de marine (1634) et Colbert évoque les flûtes « à grand ventre », de 300 à 500 tonneaux, « navigués par peu d'hommes vers les Indes orientales ». Un bâtiment...
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FRÉGATE
- Écrit par Jacques MÉRAND
- 165 mots
Le nom de ce navire léger est emprunté, selon Jal, à un bateau antique, l'aphractum. Il apparaît au xive siècle, dans une lettre de la reine Jeanne, comtesse de Provence, à Bertrand de Grasse (1362). De la famille des galères, la frégate est alors une chaloupe montée par douze rameurs. On...
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GALION
- Écrit par Jacques MÉRAND
- 178 mots
- 1 média
Apparu au xve siècle, le galion tient de la nef et de la galère. Si le rapport entre la largeur et la longueur d'un vaisseau rond est de 1 à 3, il devient, sur le galion, de 1 à 4 ou 5 ; il est aussi long que la galère dont il conserve, par ailleurs, l'éperon à l'étrave. François I...
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GOÉLETTE
- Écrit par Jacques MÉRAND
- 95 mots
Un voilier rapide, peu élevé sur l'eau, que les Américains appellent schooner (goéland), deviendra la goélette, ainsi désignée pour la première fois, en 1781, dans un glossaire nautique (dictionnaire de Saverien). Son gréement en voiles auriques à deux ou trois mâts, déterminé par les vents...
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HERBULOT JEAN-JACQUES (1909-1997)
- Écrit par Éric VIBART
- 606 mots
Architecte naval français et régatier de haut niveau dont le nom est indissociablement lié à la démocratisation, après la Seconde Guerre mondiale, de la navigation de plaisance française.
Né le 29 mars 1909 à Belval (Ardennes), Herbulot découvre la navigation dès l'enfance lors de vacances normandes...
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MAÎTRISE DE LA NAVIGATION - (repères chronologiques)
- Écrit par Alain BOULAIRE
- 667 mots
Vers — 4000 Premières représentations de bateaux à voiles en Mésopotamie et en Égypte. L'essentiel de la manœuvre se fait toujours à la rame, la voile n'étant qu'un complément en cas de vents favorables.
553 Procope de Césarée parle de la voile latine : triangulaire,...
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MÉDITERRANÉE HISTOIRE DE LA
- Écrit par André BOURDE , Georges DUBY , Encyclopædia Universalis , Claude LEPELLEY et Jean-Louis MIÈGE
- 18 454 mots
- 12 médias
...voile était, à l'époque romaine, l'instrument normal de propulsion, sauf pour les navires de guerre et les barques de pêche, qui utilisaient la rame. Les voiliers pouvaient posséder un, deux ou trois mâts. La voilure normale était carrée, avec une seule voile par mât. Voile et vergue pouvaient être orientées... -
NAVIRES - Navires de guerre
- Écrit par Régis BEAUGRAND , André BERNARDINI , Jean LE TALLEC , Marc MENEZ et Jean TOUFFAIT
- 12 471 mots
- 10 médias
...composée de trières, défait les Perses à Salamine. La trière est un navire de guerre d'une trentaine de mètres de longueur sur quatre mètres de largeur, muni d'un éperon pour l'abordage. Elle est propulsée par trois rangs de rameurs et par des voiles carrées quand le vent, aux allures portantes, le permet. -
NAVIRES - Navires de plaisance
- Écrit par Jean-Charles NAHON
- 4 824 mots
- 1 média
...manœuvrabilité forçant le progrès. La confrontation de navires de guerre et de yachts peut tourner à l'avantage de ces derniers, à l'image de la brigantine (voilier à deux mâts et voiles rectangulaires) Waterwitch, propriété de lord Belfast, qui s'impose devant celles de la Royal Navy vers 1840. -
TABARLY ÉRIC (1931-1998)
- Écrit par Encyclopædia Universalis et Daniel GILLES
- 1 188 mots
- 1 média
...gréement aurique d'un autre âge, le côté physique de la manœuvre et l'absence totale de winch ont sans doute pesé dans l'attachement de Tabarly à son bateau. Chacun des Pen-Duick qu'il conçoit ensuite – de Pen-Duick-II à Pen-Duick-VI – représente à sa manière une avancée technique témoignant du rôle... -
VOILE, sport
- Écrit par Jean DURRY
- 785 mots
- 3 médias
Vouloir situer les diverses facettes du sport de la voile revient à parler de spécialités bien différentes les unes des autres, selon le type d'embarcation utilisée, selon aussi le mode de leur utilisation. Des confrontations des xviie et xviiie siècles sur les canaux de Hollande ou sur...
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VOILE CARRÉE
- Écrit par Pierre GOBERT
- 154 mots
Forme la plus ancienne et la plus simple du gréement. Les voiles carrées étaient attachées à des vergues suspendues au mât par leur milieu ; il y avait jusqu'à cinq vergues l'une au-dessus de l'autre. À part sa forme, la voile carrée a la caractéristique d'offrir toujours le même côté au vent, bien...
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