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Clonage d'ADN

Clonage moléculaire d'ADN. Conféction et criblage d'une banque d'ADN génomique dans le phage ? (ou lambda). En 1, l'ADN à étudier est coupé partiellement par l'enzyme S (par exemple Sau 3A) en fragments de 15 à 20 kilobases (kb). En 2, ces fragments sont liés aux deux bras de L'ADN d'un phage. Le phage est constitué de deux bras (en gris), indispensables au cycle lytique, et d'une partie interne non indispensable qui peut donc, comme c'est le cas ici, être remplacée par de l'ADN étranger. La réaction, catalysée par une ligase, est appelée « ligation ». En 3, une réaction in vitro permet d'empaqueter l'ADN des phages recombinés dans des capsides phagiques vides. Chaque phage contient de 45 à 52 kilobases d'ADN total. En 4, la particule ainsi reconstituée est infectante, chaque bactérie n'étant infectée que par un seul phage. En 5, les bactéries infectées sont étalées sur des boîtes. Le génome humain faisant environ 3 x 106 kb, il faut au moins 200 000 phages contenant des fragments de 15 kb pour qu'il soit représenté en entier. En fait, la présence ou l'absence d'un phage contenant un fragment particulier parmi ceux qui sont analysés est aléatoire, et en général on s'efforce d'explorer au moins 1 million de phages recombinés (ce qui représente 5 « équivalents génomes ») pour être plus sûr de ne pas manquer celui que l'on cherche.

Clonage d'ADN - vue 1

Clonage d'ADN - vue 1

Clonage d'ADN - vue 2

Clonage d'ADN - vue 2

Clonage d'ADN - vue 3

Clonage d'ADN - vue 3

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