Détection du carbone 14
La détection du carbone 14. Dans un spectromètre magnétique à bobinage supraconducteur, tel que Soléno de l'Institut de physique nucléaire d'Orsay (a), la source d'actinium 227 génère par filiations ß et a le radium 223. Deux types de désintégrations du noyau de radium sont alors possibles (b). La plus probable aboutit à la formation du noyau stable de plomb 207 après une succession de quatre émissions et de deux désintégrations. La seconde, très rare (probabilitéd de 1 milliardième) conduit à l'émission de carbone 14. Le 223Ra évacue alors d'un seul coup six unités de charges et quatorze unités de masse conduisant à un noyau magique de 209Pb. Une radioactivité ß supplémentaire lui permet d'atteindre le plus lourd des noyaux stables, le bismuth 209. Le compteur télescope permet de trier les signatures dues au 14C de celles des autres produits de désintégrations.
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