Dans un cinéma italien que l’on croyait irrémédiablement en déclin depuis le milieu des années 1970, Nanni Moretti a renoué très rapidement les fils distendus entre le néoréalisme et la comédie à l'italienne, entre l'impudeur intime de Rossellini et l'ironie parfois cruelle qui caractérisait le meilleur...