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Les lunettes astronomiques

Galilée est le premier, au début du XVIIe siècle, à utiliser une lunette pour observer les astres. Il découvre notamment le relief lunaire, les phases de Vénus et les principaux satellites de Jupiter.
Les lunettes de Galilée étaient équipées de deux lentilles en verre : la première concentre la lumière en un point, la seconde sert d'oculaire.
Le problème de chromatisme des premières lunettes se traduit par une dégradation et une irisation de l'image. Il est résolu au XVIIIe siècle par Chester Moor Hall, qui accole deux lentilles de verres différents.
Dans un télescope de type « Newton », le miroir primaire est parabolique. Il réfléchit la lumière en la concentrant vers le miroir secondaire. Ce miroir plan, incliné à 450, renvoie ensuite l'image vers l'oculaire situé sur le côté du télescope.
Dans un télescope dit « Cassegrain », la lumière est captée par un miroir parabolique et envoyée sur un miroir convexe hyperbolique qui, à son tour, renvoie la lumière vers l'oculaire à travers un trou percé au centre du miroir principal.
Les télescopes de type « Schmidt » disposent d'un miroir sphérique, d'un support, sur lequel peut être appliquée une plaque photosensible, et d'une lame correctrice dont le rôle est de corriger les déformations liées à l'utilisation d'un miroir sphérique.
Les télescopes de type « Schmidt-Cassegrain », de plus en plus répandus, combinent les deux types précédemment présentés. Un miroir secondaire est fixé à la lame correctrice. Il permet de renvoyer la lumière issue du miroir primaire vers l'oculaire.