Particules fines et impact en termes d’espérance de vie
Cette figure représente le gain d'espérance de vie à trente ans dans vingt-cinq villes européennes si les niveaux annuels moyens des particules fines de taille inférieure à 2,5 µm (PM2,5) étaient réduits à la valeur guide de l'OMS qui est de 10 µg/m3. Le gain n'est pas systématiquement proportionnel à la concentration moyenne de PM2,5 dans chaque ville puisqu'il englobe également le taux d'exposition des populations (comme le temps passé à l'extérieur, la répartition des populations près des grands axes routiers ou des industries...). Il peut aller jusqu'à plus de vingt-deux mois pour la population roumaine de Bucarest, ville où les PM2,5 dans l'atmosphère atteignent en moyenne sur l'année 38,2 µg/m3. Il est devenu essentiel de réduire la pollution liée aux particules afin d'améliorer la qualité et l'espérance de vie des habitants (source : Aphekom).
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