Principe du fonctionnement de la lampe halogène
Évolution de la lampe à incandescence classique, la lampe
halogène, plus efficace, fonctionne sur le même principe : le
courant électrique (i), chauffe un
filament de tungstène (1) qui émet alors une lumière blanche. Soumis à une
température très élevée (de l'ordre de 300 0C), ce
filament a tendance à se dégrader, les atomes de tungstène en étant expulsés
(2). À la différence de la lampe à incandescence classique, la lampe halogène
contient un gaz halogène (ici du brome) qui évite le dépôt des atomes de
tungstène sur la paroi interne de l'ampoule (et le noircissement de celle-ci).
En effet, en s'éloignant du filament, où la température est plus faible (de
l'ordre de 600 0C), les atomes de tungstène viennent se combiner
avec le gaz halogène pour former des molécules de bromure de tungstène (3). Ces
molécules, du fait de mouvements dans cette atmosphère gazeuse, se déplacent.
Lorsqu'elles passent à proximité du filament (4), elles se dissocient, sous
l'effet de la température élevée, et le tungstène vient se redéposer
– mais de façon aléatoire – sur le filament (5). Le brome, quant à
lui, repart vers la partie périphérique (6) et le cycle « halogène »
recommence. Ce processus permet ainsi d'éviter une évaporation excessive de
tungstène – qui fragilise le filament (qui finit par se rompre) – et
un noircissement de l'ampoule.
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