Représentation schématique du code génétique
Représentation schématique du code génétique (d'après Ratner). Chaque acide aminé, constituant des protéines, est défini dans les gènes et dans les ARN messagers par la succession de trois bases appelée codon. Les trois bases du code génétique se lisent, sur cette figure, depuis le cercle central vers le cercle le plus périphérique. Les quatre bases de l'ADN, associées trois par trois, offrent soixante-quatre possibilités alors que les protéines ne sont formées que par vingt acides aminés. Plusieurs codons peuvent donc désigner le même acide aminé. Pour l'exemple pris dans la figure 1, le codon GGC (dans l'ADN et les ARN messagers) désigne l'acide aminé glycine (gly ou G). De même, les codons ATC et GTG (transcrits en AUC et GUG dans les ARN messagers) correspondent, respectivement, aux acides aminés isoleucine (Ile ou I) et valine (Val ou V). L'ADN est une succession de bases et les gènes ne représentent que 3 p. 100 environ de l'ADN chez un mammifère. Des signaux doivent donc indiquer où commence et où finit le message codant pour les protéines (figure 4). Le codon qui désigne le début du message est toujours AUG. Les codons UAG, UAA et UGA indiquent la fin du message. Pour cette raison, ils sont appelés codons stop. Il existe un très grand nombre d'acides aminés naturels obtenus par synthèse chimique. Seuls les vingt qui sont indiqués sur cette figure sont utilisés par les organismes vivants quels qu'ils soient.
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