F.B. Ouezdou/ LISV
Deux exemples d'utilisations futures de robot humanoïde dans le domaine de la santé. Le premier (à gauche) est celui du robot testeur de prothèses. Il s'agit de remplacer une partie active du membre inférieur par une vraie prothèse dans le but d'étudier son comportement lors de la marche sur terrain plat, en montée et en descente d'escaliers. Ce concept présente beaucoup d'avantages puisque l'on peut instrumenter avec des capteurs d'effort la liaison prothèse et jambe ainsi que tous les autres éléments actifs du robot humanoïde. Une évaluation quantitative des efforts d'interaction est alors possible, offrant ainsi une aide précieuse pour qualifier une prothèse existante ou aider à concevoir de nouvelles générations. Le second exemple concerne l'utilisation d'un robot humanoïde pour évaluer la marche d'une personne âgée s'aidant d'un déambulateur (à droite). Il s'agit de quantifier les différentes grandeurs physiques intervenant dans l'interaction entre l'être humain et le dispositif d'aide. Ces bancs de test permettront à terme d'apporter des éléments de réponse à une interrogation scientifique majeure encore ouverte: comment une personne déficiente (âgée ou amputée) résout le problème difficile de faire coopérer ses articulations encore valides et actionnées par des muscles avec un système artificiel souvent passif (ne comportant pas de moteur) ?