Rythme circadien et réponse de phase
Presque toutes les espèces montrent le même type de réponse à des modifications de l'exposition à la lumière. Ces réponses se traduisent par une courbe de réponse de phase, indiquant l'amplitude du déphasage du rythme circadien en fonction du moment d'application d'un stimulus lumineux sur un animal maintenu à l'obscurité permanente. Une exposition à la lumière en fin de «jour subjectif» (c'est-à-dire considéré comme jour par l'organisme en libre cours) ou en début de nuit provoque un retard de phase, une exposition en fin de nuit subjective entraîne une avance de phase. Pendant le jour subjectif, le déphasage obtenu est faible ou nul. L'allure générale de la courbe est constante, quelle que soit l'espèce, végétale ou animale, à activité diurne ou nocturne, seule varie l'amplitude des retards ou avances de phase. Elle traduit l'existence d'un rythme circadien de sensibilité à la lumière, reflétant la phase de ce rythme endogène.
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