Séismes et subduction
Géométrie des failles majeures en jeu lors des séismes de Sumatra (a), du Chili (b) et du Japon (c). Les zones en rose visualisent la projection en carte de la rupture sur la faille en profondeur. Les aspérités de fort glissement sont figurées en rose plus foncé. L'étoile rouge marque l'épicentre du séisme. Les épicentres des répliques sont figurés par les petits ronds jaunes. La coupe (d), qui correspond plutôt au cas du Chili, montre schématiquement la géométrie en profondeur de la zone de subduction et des ruptures des séismes du type méga-chevauchement. En b, l'interplaque de subduction est bloquée depuis 1877 au nord du Chili, au nord du séisme d'Antofagasta de 1995. Un séisme en 2007, de magnitude 7,3 (Tocopilla) a cassé la partie profonde de ce contact, mais sans rompre vers la surface, et n'a donc pas relâché significativement les contraintes accumulées. Un très grand séisme, de magnitude 8,5 à 9,0, est redouté dans les décennies à venir.
Séismes et subduction - vue 1
Séismes et subduction - vue 2
Encyclopædia Universalis France - Conditions d'utilisation