Taches et cycles solaires
L'activité du Soleil n'est pas constante au cours du temps. L'observation systématique des taches (zones sombres) et de leur nombre à la surface du Soleil a permis de définir les cycles solaires. Ceux-ci, d'une durée moyenne de onze ans, montrent une variation d'activité passant par un maximum entre deux minima. En a, le nombre de taches est mesuré en fonction du temps. Ce nombre tient compte du groupement des taches. Il est moyenné sur un mois ou sur une année. Avant 1750, les mesures sont peu nombreuses. Le minimum de Maunder correspond à une période de près de soixante-dix ans au cours de laquelle peu de taches sont apparues. En b, détail des cycles 21 à 24, ce dernier se terminant à la fin de l'année 2019. Ces périodes ne se reproduisent pas à l'identique. Au cours de ces cycles, l'activité moyenne du Soleil a diminué puisque le nombre maximal de taches est beaucoup moins important pour le cycle 24. Rappelons que le cycle 1 débute par un minimum en 1755 (d'après P. Charbonneau, « Dynamo Models of the Solar Cycle », 2020. Données du WDC-SILSO, Observatoire royal de Belgique, Bruxelles).
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