Tumeur végétale : le crown-gall
Schéma de la tumorisation de la cellule végétale par Agrobacterium tumefaciens. Des composés chimiques, comme l'acétosyringone (syr), qui sont libérés par les cellules végétales, activent des protéines-kinases virA et virG de la bactérie (1a). Cette dernière s'attache à la paroi de la cellule végétale par l'intermédiaire de ponts polysaccharides-lectines (1b). L'activation des gènes (virD1 et virD2) du plasmide Ti (2) entraîne la formation de protéines permettant le clivage de l'ADN-T (voir 3) et l'élaboration du complexe de transfert (virE2 et virB, voir 4). Dans ce dernier, l'ADN-T est protégé par des protéines virE2 et son extrémité 5' est liée à virD2 qui comporte une séquence d'adressage au noyau. Le complexe de transfert passe ensuite dans la cellule végétale par l'intermédiaire du pilus (5). Il pénètre enfin dans le noyau cellulaire par un pore nucléaire (6) et s'intègre à un des chromosomes (7) grâce aux enzymes de réparation de l'ADN de la plante. L'ADN-T, ainsi incorporé au génome de la plante, transforme la cellule saine en cellule tumorale.
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