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Utilisation de modèles climatiques pour l’étude du réchauffement global

À partir d'un modèle climatique couplé (ici le modèle IPSL-CM du CNRS), une première simulation de plusieurs milliers d'années, dite de contrôle (courbe mauve sur la figure du haut), est réalisée en imposant les concentrations des gaz à effet de serre et aérosols à leur valeur préindustrielle (avant 1850). On effectue ensuite des simulations dites « historiques » (courbes S1, S2... ; figure du haut) en partant de la simulation de contrôle à une date quelconque et en imposant toujours la même augmentation des concentrations de gaz à effet de serre (celle de la période 1850-2015). Dans la figure centrale, l'axe des temps a été modifié pour comparer la température globale issue des différentes simulations à celle provenant d'observations (courbe noire). En réalité, on compare les écarts à la moyenne des températures, ceux-ci étant mieux connus que les valeurs de la température. La figure du bas concerne la température moyenne d'été en France métropolitaine obtenue pour trois simulations (S1, S2 et S9) et comparée à la température observée (courbe noire). On voit que la plage de température entre étés froids (autour de 16 0C) et chauds (autour de 18,4 0C), raisonnablement reproduite par le modèle, se décale progressivement vers le chaud à partir des années 1980, là aussi avec un relativement bon accord entre modèles et observations. Les années indiquées sur ce dernier graphique correspondent à des étés particulièrement chauds.

Utilisation de modèles climatiques pour l’étude du réchauffement global

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